Peut-être que le plus important, c’est d’aimer. C’est certainement cela qui rend heureux. Ce n’est pas parce qu’on est heureux qu’on aime, c’est parce qu’on aime qu’on est heureux.
Et aimer, c’est tout aimer : quelqu’un, bien sûr (et ça, c’est Le grand amour), mais aussi aimer les êtres vivants qui sont là – et les aimer, c’est éviter d’être entraîné dans leurs éventuels chaos -, aimer faire la cuisine, aimer ranger sa maison, aimer regarder les fleurs ou les arbres ou le ciel, aimer rajouter une fleur de badiane si ravissante dans les pommes en train de cuire, aimer commencer à préparer la couronne de l’Avent parce que c’est vraiment chouette de pouvoir en faire une. Etc.
couronne de l'avent
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Aimer
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Etonnement de la prodigieusité - nuages qui dansent
Etonnement de la prodigieusité : Allumer la deuxième bougie de l’Avent, hier dimanche, fait ressentir une sorte de complétude. Il y a aussi dans l’acte de foi l’acceptation du fait qu’on ne comprend pas tout, qu’on ne sait pas tout, qu’on ne peut pas tout analyser, tout savoir, et qu’il est bon de rester dans l’étonnement de la prodigieusité.
Nuages qui dansent : Dans le ciel tout bleu de l’aube, des nuages roses qui font penser à ces sortes de voiles qu’Isadora Duncan ou Loïe Fuller faisaient danser tout autour d’elles lors de leurs danses serpentines. Et puis le vent se lève et, d’un coup, les voiles roses s’envolent de l’autre côté des toits.