Il faut toujours, dans la vie, reconnaître tout ce qu’on doit à tout un tas de gens qu’on croise soit en vrai soit par l’intermédiaire de livres, de musiques, de conférences, de peintures, de sculptures … Ainsi, de Pierre Rabhi.
Il donnait des ailes alors que tant d’autres personnes coupent les ailes.
Je ne l’ai jamais rencontré personnellement, mais je lui dois beaucoup car c’est à lui que je dois d’avoir lu cette belle légende du colibri et d’avoir cessé d’être soumise à tout ce que je pouvais entendre de négatif et de décourageant : « c’est pas la peine », « de toute façon ça sert à rien », « c’est une goutte d’eau ! », "c'est foutu !", etc etc etc.
Et d’avoir compris, oui, que un plus un plus un plus un plus un plus un…. cela fera un jour beaucoup et ce jour viendra, c’est certain.
En hommage à Pierre Rabhi qui s’en est allé au paradis des colibris et autres vivants libres et courageux, je continuerai à faire ma part. Pas toujours facile, mais penser comme un colibri, c’est déjà pas mal !
D’où la question du lundi : et vous, qu’en pensez-vous ?
je fais ma part
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La question du lundi : Je fais ma part.
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Une phrase à méditer : Je fais ma part.
En lisant le journal, on voit une photographie d’un homme qui récupère, sur sa barque qui en est déjà pleine, une bouteille en plastique. On y distingue aussi des sacs et des gobelets. A côté, une phrase de Pierre Rabhi :
"Je fais ma part."
A méditer… et oui, si chacun faisait sa part, sa petite part, sans prétendre tout révolutionner, sans se poser en donneur de leçons, mais en faisant du mieux qu’on peut.
Quotidien La Croix, mardi 9 avril 2017, n° 41377, dernière page.