Avoir le temps de lire deux fois Le berger de l’Avent, de Gunnar Gunnarsson pendant qu’on poireaute dans une salle d’attente puis de se replonger dans La mer lumière de Pedro Salinas resté au fond du sac à dos pour les cas de pénurie de lecture.
Admirer, sur la terrasse, les jolies fleurs des crassulacées et prévoir de rentrer les bruyères.
Faire les vitres : vaporiser du vinaigre blanc et essuyer avec du papier journal.
S'inscrire à la nouvelle médiathèque de Toulon, suivant le principe qu'on n'a jamais assez d'inscriptions à des bibliothèques ou médiathèques.
Préparer des carottes anciennes au four. Des blanches, des jaunes, des roses très foncées dont le cœur est joliment orange.
Ramasser du romarin en fleurs, et du thym aussi.
le berger de l'avent
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Moisson.
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Livres du matin / du sac à main / du soir.
Le matin, Aliénation et accélération, d’Hartmut Rosa : « Dans toutes les sociétés occidentales, les individus souffrent toujours plus du manque de temps et ont le sentiment de devoir courir toujours plus vite, non pas pour atteindre un objectif mais simplement pour rester sur place. »
Dans le sac à main et donc dans les moments d’attente parfois un peu longs, Le berger de l’Avent, de Gunnar Gunnarsson.
Le soir, Le dernier thriller norvégien de Luc Chomarat en alternance avec Juliette de Patrick Tudoret.