Aider une personne à prendre soin d’elle car faire cela, c’est une première étape pour se mettre debout, même symboliquement.
Aller à un anniversaire le samedi. Aller à un anniversaire le dimanche. 90 ans. 23 ans. Mais la même chanson.
Après avoir entendu quelques remarques hérissées de piquants bien pointus, répondre tout d’abord « merci » puis ajouter en souriant que oui, on est blessé à cet instant mais c’est tant mieux car cela veut dire qu’on ressent des choses, qu’on a un cœur, qu’on suit un chemin vallonné où alternent ombre et soleil, ce qui est quand mieux que de vivre sur une sorte de banquise où ne résonne même pas un chant d’oiseau. Car tout le monde sait que les oiseaux choisissent à dessein pour chanter les lieux où on les écoute avec ravissement, eux.
prendre soin des autres
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Rencontres.
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La question du lundi. Rester vigilant.
Pendant le confinement, nombreuses ont été les initiatives pour s’assurer que les personnes isolées allaient bien, en particulier par des appels téléphoniques ou des envois de petits mots, voire pour ceux qui pouvaient le faire, portage de courses ou de repas. C’était beau cette vigilance aux autres, n’est-ce pas ? Continue-t-elle ? Ou a-t-elle sinon cessé du moins diminué comme les applaudissements pour le personnel soignant à 20H car il semble bien que l’épidémie après avoir rendu malades et/ou tués tant de personnes ait aussi des conséquences terribles sur l’économie. On nous répète à longueur de temps la nécessité des gestes barrières pour contrecarrer l’épidémie ce qui, bien sûr, est aussi une façon de prendre soin des autres. Mais reçoit-on des messages télévisés pour nous inciter à poser des actes pour limiter la pauvreté et l’isolement ?
D’où la question du lundi : Pensez-vous que nous allons savoir continuer à rester vigilant aux autres et est-ce que nos capacités de partage et d’attention se sont accrues pendant cette période du confinement ?