Des fleurs, hier, sont arrivées à la maison et certaines ont traversé la mer.
Alors, ce poème d’Emily Dickinson (1), qui aimait tant les fleurs, lisait des livres sur les fleurs, cultivait des fleurs, envoyait des fleurs, complétait régulièrement son herbier.
Une mer sépare – du Mien –
Les autres pays –
Mais les fleurs – en Ambassadrices –
Entre nous négocient.
(1) Claire Malroux, Chambre avec vue sur l’éternité Emily Dickinson, nrf, Gallimard, 2005, p. 181
une mer sépare du mien les autres pays
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Emily Dickinson, fleurs.