Alors qu’on est bien loin d’être au mieux de sa forme, se souvenir de quelques mots de Nelly Sachs pour qualifier ce qu’on ressent : "les constellations de l’inquiétude".
Dans la chambre, sur l’étagère, aller chercher ses poèmes qui n’ont jamais été rangés, mais qui restent juste posés à la verticale.
Attraper les Lettres en provenance de la nuit. Le livre s’ouvre page 11 : « Et pourtant, effleurée par la grâce, je sais comment le sourire naîtra ».
Sourire.
Le jour où on a choisi de ne pas être la proie de désespoir, on a su que la poésie, toujours, permettrait de rester debout.