Au moment où on rend un livre à la médiathèque, on demande un instant au bibliothécaire car on doit vérifier qu’un post-it ne soit pas resté coincé quelque part. Celui-ci indique qu’il utilise aussi des post-it pour marquer les passages qui l’intéressent. Une dame qui fait la queue également au bureau de prêt précise qu’elle préfère utiliser des bouts de papiers qu’elle découpe dans de vieilles enveloppes – une minimaliste, sans doute. Est alors introduite la distinction entre livres personnels et livres de la bibliothèque, sur lesquels on n’oserait pas marquer la page d’une pliure, ni même, ô sacrilège, souligner quoi que ce soit. (Quoique, cela peut arriver qu’on emprunte un livre sur lequel un indélicat a laissé quelques traces…). Le sujet est approfondi quand on convient qu’on peut, dans un premier temps, utiliser des post-it (ou des morceaux de papier découpés dans des enveloppes usagées) puis, dans un deuxième temps, à la relecture, souligner mais seulement si le livre n’est pas la propriété de la bibliothèque ; s’il l’est, on peut recopier un passage. Hélas, un grincheux du bout de la queue signale qu’il est pressé et on ne peut pas poursuivre sur le sujet fort intéressant aussi de la couleur du post-it et de sa forme la plus adaptée. Mais on se promet de poursuivre lors d’une prochaine visite.
Cette discussion est à l’origine de la question du lundi : êtes-vous post-it, pliure de page ou soulignements, soulignements au crayon de papier ou au stylo, voire, au stabylo, quand on voulez marquer le passage d’un livre ? Ou tout ça à la fois, pourquoi pas.
Commentaires
Un simple morceau de papier glissé entre les pages concernées avec ci besoins une annotation inscrite sur le marque page improvisé, que le livre soit personnel ou emprunté, toujours le même respect du livre
Amicalement
Claude
dans un livre emprunté, jamais une rature, une griffure, ni même une souillure par respect du donneur de bonheur qui nous l'avait confié ... des fiches distinctes sont rédigées ...
par contre aucun de mes livres ne sort vierge de mes lectures, bic, surligneur, marqueur pliures, servent à dialoguer avec l'auteur et les futurs lecteurs, engageant moult discutions qui longtemps après font vivre et revivre les lectures appréciées !
amitié .
Je garde tous mes livres intacts, sans aucun marquage ni pliure. Je prends des notes sur d"autres feuillets.
Bonne journée.
Ayant créé la bibliothèque de ma petite ville il y a plus de 20 ans,
je n'ose même pas imaginer une trace matérielle que pourrait laisser
un lecteur sur un ouvrage emprunté !
A la maison en revanche, de nombreuses vaguelettes et étoiles
ornent les livres lus et relus, mais toujours au crayon à papier .
La lecture annotée, de plus en plus légèrement au fil du temps,
tisse un fil entre jeunesse et vieillesse et ...c'est charmant !
vaguelettes et étoiles au crayon de papier pareillement, doucettement, sans appuyer……. en vue d'une relecture future…….
Je garde mes livres intacts , j'ai un carnet où je prends des notes . Si je ne l'ai pas sous la main au moment où je lis , je mets un marque-page .
Bon lundi!
Dans un livre emprunté, rien ! Dans un livre chéri, marques et annotations au crayon, et si je veux le prêter, j'en ai un autre exemplaire sans marques.
Et puis aussi, j'ai un cahier dans lequel je recopie, ou alors je photocopie et colle la photocopie dans mon cahier : dialogue permanent avec les mots des autres....
Partage d'une ligne recopiée hier : "Nous sommes fait de ce que nous avons perdu" (Pascal Quignard, Les Ombres errantes)
Marque pages, et parfois, oh honte parfois je corne mais… ouf je ne vais pas à la bibliothèque… Ou pas souvent.
Je ne me risquerais pas au post-il qui pourrait un tant soit peu abîmer les pages avec leur colle. Les petits bouts de papier sont mes amis pour marquer les pages des passages qui m' intéressent. Dans un second temps j' écris ces passages sur mon ordinateur ou les partage avec mes amis par mail. Je déteste trouver les annotations des autres dans les livres et il ne me viendrait même pas à l' idée d' écrire à l' intérieur au crayon ou au stylo.
Je traite de la même façon tous les livres.
Sur un livre emprunté (rarement) : rien bien sûr. Sur les miens, pendant longtemps, je marquais la phrase qui m'intéressait d'un petit trait de crayon dans la marge. A présent, sur les feuilles vierges en fin d'ouvrage, je note, toujours au crayon la page et le passage ou en un mot le thème ce celle-ci. Quand c'est vraiment important, j'inscris sous le numéro de page une petite étoile. Je peux ainsi retrouver l'essentiel mais aussi prêter un livre sans marques.
Ayant été bibliothécaire et documentaliste toute ma vie pro, je n'utilise que des post-it aujourd'hui (avant c'est bien vrai je découpais des bouts de papier). Je déteste lire un livre crayonné car au delà du besoin d'appropriation qu'il représente et du non-respect, non seulement de l'objet-livre mais aussi du lecteur suivant, nos yeux sont irrémédiablement attirés par le sous ou sur lignage et c'est comme si on m'enlevait mon libre-arbitre, m'obligeant à aimer ce que l'autre a aimé...un manque de liberté, une impossibilité de découvrir par moi-même. J'ai une amie qui le fait toujours (et qui corne aussi les pages !!) j'ai du mal à lui prêter un de mes livres...après sa lecture, rien n'est plus comme avant pour moi...bonne semaine
Je corne les pages, je souligne au crayon , je mets des croix en marge..... sur mes livres . Pour les livres empruntés , j'utilise des marques pages découpés dans des revues , et je recopie certains passages.
Cela me permet de reprendre en main des livres déjà lus et de retrouver immédiatement les lignes intéressantes....
En général, un petit carnet accompagne ma lecture afin de noter les pages et citations qui m'interpellent...
Je suis devenue bout de papier :) Autrefois j'étais pliure de page mais uniquement avec mes bouquins. Parfois d'ailleurs, tomber sur un bouquin avec une pliure que je n'ai pas faite me plait, c'est comme un signe "quelqu'un était ici avant toi"...
Une variété de procédés ici, dans les livres prêtés, rien bien sûr. Les miens, si l'édition est bon marché, je souligne au crayon.
D'ailleurs je trouve extrêmement intéressant de lire un roman où quelqu’un d'autre a souligné un passage; j'ai alors l'impression d'entrer un peu dans la vie du lecteur précédent qui n'a pas hésité à me le prêter tel quel.
Bonne journée Marie.
je souligne ici au crayon de bois les propos de Colo !!…….
Parfois des livres lus rendent des trésors... une vieille photo, laissée par la propriétaire précédente... des signets publicitaires tout à fait surannés... un découpage (compte rendu d'une émission télévisée sur les Mémoires d'Outre-tombe (où je cherchais le passage sur l'exhumation des Restes de Louis XVI. Un peu long à recopier )... avec la date inscrite par ma mère.
Et une autre histoire de notes au crayon (là j'aurais bien aimé en lire plus ), dans Au Jardin de l'Infante... qui a appartenu à une jeune fille lycéenne à Constantine, vers 1919... j'adore ce livre et rêve souvent à ce fantôme dont j'aimerais écrire l'histoire...
(Sinon je n'écris certainement jamais dans un livre. À moi rarement aux autres jamais ).
je coche itou ce commentaire/trésor de Pivoine…...
Enfant, ma mère nous avait appris à corner, puis décorner la page. Habitude gardée jusqu'à mes 25 ans. Depuis, effectivement un bout de papier et maintenant un marque page soit donné , trouvé où acheter. Souvent dans les livres de la médiathèque, il y a le bout de papier d'emprunt. Il m'est arrivé de voir le nom d'une personne connue..
Écrire sur un livre c'est comme un petit caca d'hirondelle.
C'est aussi pour moi dans un livre emprunté une marque d'incivilité. C'est un peu comme ceux qui laissent leur nom sur les monuments anciens. Bises et bon lundi.
Oups, j'avoue, les trois. Seulement sur les livres qui m'appartiennent. Pour ceux de la médiathèque, je me sers d'une fiche en marque page sur laquelle je prends éventuellement des notes. Pour les miens, je les " marque " souvent, pliures de pages, traits dans la marge ou sur un nom ( pour en savoir plus ), parfois je laisse le marque page à un passage qui m'a interpellée, comme ça, quand il m'arrive de reprendre le livre, je le retrouve, je relis ce passage. Mais cela ne facilite pas le prêt de mes livres, C'est intime.
Bouts de papiers divers et variés qui me tombent sous la main... Et je déteste les marques des emprunteurs précédents (y compris ceux qui écrivent 'lu' quelque part dans le livre. ^_^
Bouts de papiers divers et variés qui me tombent sous la main... Et je déteste les marques des emprunteurs précédents (y compris ceux qui écrivent 'lu' quelque part dans le livre. ^_^
Marque-pages !
Je note sur un carnet la phrase qui m'interpelle.
Bonne semaine, bisous, câlins aux Félins
oh rien de tout ça :) jadis je notais dans un carnet mais y a très longtemps ☺ et quand je lis j'ai un signet c'est tout
bonne semaine Marie ☺☺
Jamais de post-it. Dans un livre de la bibliothèque, je laisse des signets ou des petits cartons (genre carte de visite) aux pages où je compte revenir, et la plupart du temps, je prends des notes (+ les pages correspondantes) sur des fiches.
Dans mes propres livres, je souligne, je coche, je note sur les pages de garde, le tout au porte-mine, et c'est précieux pour retrouver un passage des années plus tard.
comme vous rien sur les livres qui ne sont pas à moi, bibliothèque ou prêt d'amis, par contre mes livres sont pleins de traces, toujours au crayon à papier pour que si le livre arrive dans des mains amies, ces mains puissent après lecture effacer la trace, c'est son droit me semble t-il
seuls quelques livres portent une trace plus sensible, ces livres qui seront comme un héritage et qui porteront ma marque non pas pour que l'on ne m'oublie pas mais plutôt pour signaler le livre à l'attention du lecteur qui viendra
oui-da !!..
Quand un livre m'intéresse, je lis le crayon à la main, :
Si c'est un livre emprunté , je note la page sur une feuille de papier pour recopier plus tard .
Si le livre m'appartient, je souligne , surligne , au point que j'aie honte de le prêter ensuite , car rien de plus désagréable pour l'emprunteur que d'avoir à subir mes estimations personnelles !
Jamais , ô grand jamais je ne corne une page !
Le moins de traces possible de mon passage dans un livre. Les notes, mots à chercher, réflexions...sont notées sur de petits papiers volants que je réunis parfois et je laisse ma mémoire différencier mes impressions en cas de relecture.J'aime que les gens me parlent des livres que le leur ai prêté en me les rendant, je ne supporte pas qu'ils soient cornés, dos cassé, feuilles pliées.
Belle semaine. Bises
Des post-it ! Beaucoup, partout... sinon c’est signe de deuil ! Le livre est perdu pour moi. Et quand c’est un livre emprunté, je les enlève... mais quelquefois j’en laisse au creux d’une page sans rien dire, seulement pour laisser au lecteur suivant une trace, mais une trace muette.
Je m'occupe de la petite bibliothèque de notre village (pour mon plus grand plaisir !) et si tu savais le nombre de marque pages (des vrais et des faux ! LOL !), ça nous surprend toujours !
Bonne lecture, à bientôt
Nelly
Je suis post-it à 100 %. Même sur les livres qui sont ma propriété, je ne souligne rien, je ne corne pas, je le veux intact !
En général, quand il s'agit des livres empruntés, j’intercale entre les feuilles, une simple fiche où je porte des annotations pour mémoire, mais pour mes propres livres je souligne au crayon des phrases, des mots qui m’intéressent, en plus d'introduire une même fiche pour des annotations.
Bien le bonjour Bonheur du jour
Plutôt pliure ! Ou alors je recopie carrément ce qui m'intéresse.
Les signets ou post it sont pour ma part plus respectueux pour les ouvrages que le fait de surligner ou corner les pages. j'utilise cette pratique seulement pour les magazines où un article m'intéresse.
...jamais de corne ni de pli chère dame Marie…
question du mardi : grimace ou sourire au gris grincheux du bout de queue ??…….
Bonjour Bonheur du Jour. Ni pliure, ni marquage, j'ai un carnet pour noter les passages qui m'intéressent, autrement comme je les collectionne, j'ai toujours un marque-page avec moi !
Bonne journée
Post it ou vielles cartes dans les beaux livres. Crayon/bic/pliures dans les poches. Et je prends note tout de suite dans les livres de la bibliothèque, j'ai trop peur d'oublier ...
Comme par hasard ( mais y'a-t-il un hasard???) cematin, je lisais à haute voix le beau et fort texte de Cees Nooteboom sur "Zurbaran" publié par les Editions Hazan. J'ai emprunté ce livre à la Bibliothèque de Strasbourg et j'ai remarqué bien vite que quelqu'un d'indélicat avait souligné un passage au crayon. Malgré mes soins, la gomme que j'ai utilisée a laissé une vilaine trace. Quelle tristesse pour un si beau livre! Je ne sais pas si vous connaissez "L'Agneau" de Zurbaran, Il compte pour moi parmi les plus beaux tableaux jamais peints. Alors, ne peut-on cheminer discrètement parmi les chefs-d'oeuvre sans laisser de traces???
J'aime le peintre Zurbaran dont vous parlez ici. Merci de laisser ce commentaire très riche, très intéressant. Je passerai un moment ce week end à revoir l'oeuvre peint de Zurbaran.
Bon week end. Il n'y a pas de lien pour suivre votre nom : quel est votre blog ?
Je connais des gens qui adorent "marquer leur territoire" sur les livres qu'ils ont lus en les soulignant copieusement et en ajoutant partout des petites marques (des doigts pointés par exemple, ou des flèches, ou des accolades...) ; aussi les achètent-ils systématiquement et ne peuvent-ils pas les prêter, ceux-ci étant devenus quasi inutilisables par d'autres !
Comme vous pouvez le remarquer la marque de l'ego est là très vive. Et elle l'est d'autant plus que l'on FIGE sa propre nature en limitant ainsi sa lecture , car on s'oblige en quelque sorte à la considérer toujours sous le même angle, sans évolution possible. On s'y dresse une sorte de cuirasse où la mémoire s'emprisonne.
J'avais cédé autrefois à ce besoin de souligner ce qui me plaisait dans les livres que je lisais, jusqu'au jour où l'envie m'a prise de relire l'un d'eux. Alors, cette violation de liberté, d'ouverture aux possibles m'a sauté aux yeux et j'ai vivement tout gommé pour rendre à l'ouvrage sa virginité première, gage essentiel de sa possibilité à VIVRE encore, et donc à fructifier, à faire naître du nouveau ; seul moyen aussi pour le lecteur de découvrir d'AUTRES pépites, de sortir de l'ornière largement dessinée, et de respirer enfin l'air de la découverte !
Une oeuvre d'art doit être sans cesse réinventée ; une oeuvre de réflexion appelle à d'infinis retentissements intérieurs.
Ce sont de mini Post'it en forme de flèche qui me servent à parquer la page au moment de la lecture, et j'y reviens par la suite pour recopier le passage qui m'intéresse ... Jamais d'écritures sur un livre ici !!!
Un petit papier, un marque page, une photo, une carte, un soulignement au crayon papier (si le livre est à moi seulement)
Bonne journée
Pour un livre emprunté, marque page uniquement.
Pour un livre à moi, marque page, annotations (+++ et vaguelettes) mais jamais de coin corné. J'aurais l'impression de faire "mal au livre", bizarre lorsque j'y réfléchis.....
Bonne journée Marie et Bises.
Tout dépend du livre, s'il s'agit de papier, a fortiori si le livre ne m'appartient pas, le respect est la règle numéro un. Sinon crayon et marque-pages..
Les livres avec des notes et surlignages (cette déveine lorsqu'on achète et reçoit un livre d'occasion avec des marques !) sont souvent agaçants parce que les points mis en valeur sont rarement ceux qu'on choisirait. Mais quelquefois, ils donnent des indices sur les points où se focaliser.
Pour moi c'est post-it pour les recettes de cuisine mais je souligne au crayon de bois (crayon de papier;-) les phrases marquantes dans mes livres préférés... comme le faisait ma mère. Par contre je n'aime pas marquer les coins de pages: j'ai l'impression de blesser le papier!
La plupart du temps j'utilise du papier... post-it, quand j'en ai sous la main, ou ancienne enveloppe, ou quelque feuille que ce soit pour y noter les pages importantes dont je relèverai la phrase qui m'a interpellée un peu plus tard.
Il est rare que je corne des pages, même s'il m'est arrivé de le faire pour des livres étudiés lorsque j'étais plus jeune.
Belle conversation en tout cas. :)
Merci pour le partage.
Passez une douce journée.
Ah la la! Mes livres ont une vie, des histoires! Des phrases soulignées, des pages cornées, des annotations plus rarement (pas assez de place) donc je note mes idées ailleurs, mais parfois sur des bouts de feuilles que je glisse entre les pages...
J'achète souvent des livres d'occasion, au détour d'une page cornée, j'aime me demander si c'est juste pour marquer un intérêt particulier ou un pause de lecture, Il y a une sensualité dans l'objet livre, une odeur, un bruit particulier à chaque papier... Il prend des rides au fur et à mesure des lectures, il jaunit... C'est beau! Chaleureux! C'est vivant!
Bien sûr les livres empruntés je les laisse vierges de toute trace, mais si j'ai aimé je rachète dès que je peux, et toujours d'occasion!
Je ne corne ou n'écrit jamais dans un livre, qu'il soit à moi lou emprunté. Je marque les pages sur lesquelles je reviendrai relever une citation avec des papillons de papier, découpés dans ce que j'ai sous la main : morceau de pub, de magazine ou d'enveloppe
Cela dépend des livres... pour les miens, et les petits c'est pliure... quand je lis au lit.
Pour les livres de cuisine c'est systématiquement papier ( de récupération et préparés à l'avance dans une boîte; ils servent aussi de liste de courses...) et je note sur la partie qui dépasse le titre de la recette.
Si c'est pour un travail; c'est papier et surligneur sur le texte carrément.
Le post-it "acheté", je n'utilise plus
J'avoue, ce n'est pas bien.. mais il m'arrive de plier même les livres de la biliothèque.... En revanche, si c'est un livre d'un ami, je lutte contre la tentation!