Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Moisson du mardi 15 décembre 2020.

Recouvrir des oranges de clous de girofle et les poser sous les lampes pour que leur parfum se diffuse dans la maison.
Chaque matin, regarder le ciel et noter sur un joli carnet reçu en cadeau les différentes teintes : rose, violine, violet, gris de pluie, bleu clair, bleu foncé, avec nuage, sans nuage, etc.
Relever cette phrase dans L’année du singe, de Patti Smith à laquelle on a répondu spontanément, à voix haute, « non ! » alors qu’on était dans une salle d’attente et tous les gens ont tourné la tête : « Est-il possible que le sang de la bienveillance ne soit pas infini et cesse un jour de couler ? » Patti Smith se pose cette question alors qu’elle est en train d’admirer, encore une fois, le retable de Jan Van Eyck, L’agneau mystique pendant un trajet vers un ami gravement malade et qu’elle pense à lui, à ce monde dans lequel nous vivons et qui est si dur.
Continuer l’envoi des cartes de vœux, même si certains de ceux qui les recevront n’y répondront pas. L’important est de rester soi-même et de ne pas calquer par principe son comportement sur celui des autres.

Commentaires

  • Les nuances du ciel sont infinies, qui pourrait s'en lasser ? Peintres et poètes, écrivains et simples mortels y puisent des couleurs pour leurs journées.

    La bienveillance s'épuiser, NON, sûrement pas ! Elle est le pendant indispensable du mal.

    Bonne journée Marie.

  • Bonjour. Je note l'idée des oranges et des clous de girofle. Quant à la bienveillance... je me pose des questions. Pendant la première vague de ce virus, tout le monde parlait de solidarité, d'aide pour les plus démunis, etc. Aujourd'hui, ne semble compter que la course au fric, comme si les impératifs économiques prenaient le pas sur tout, et notamment la santé et la solidarité. (je parle de la Suisse). Le chemin vers Noël n'est pas des plus lumineux. Heureusement restent les oranges et quelques belles initiatives, comme les cartes de voeux. Bises alpines.

  • il fait toujours nuit noire à mon lever, et je "trifouille" en la maison jusqu'à ce que l'aube s'annonce qui m'ouvre les portes vers la "liberté" ... quelle que soit la couleur des ciels ...
    amitié .

  • Dualité, dualité. ( pour l'envoi des cartes)
    Par ailleurs on lit ici qu'il faut être soi même et que parfois savoir dire NON fait du bien...
    Mais je sais bien que si ce n'est pas pour Noël, elles seront toutes envoyées d'ici mi janvier... à tous

  • Je fais comme toi je pique des oranges en ce moment ! J'aime ces pommes d'ambre...décoratives et odorantes et j'aime aussi leur nom :) Par contre côté carte j'ai décidé que cette année ne n'enverrai que des cartes de voeux, car je crois que pour beaucoup noël sera très solitaire...Bon mardi

  • Bientôt les oranges amères piquées de clous de girofle et qui feront une bonne confiture.

  • Ah oui, les pommes d'ambre, je les pose sur les radiateurs du salon ou tout près de la cheminée. ET un beau ruban. Le goût, le rêve de l'enfance... Il y en a une entièrement couverte de clous de girofle qui a duré plus de 10 ans, elle était devenue toute légère....

  • Parfumer la maison aux oranges piquées de girofle, je viens de faire cela ce matin... en pensant à toi ! Les cartes commencent à partir vers ceux que l'on aime. .. Et les ciels peuvent être somptueux, des éléments qui font de l'hiver un bel hiver.

  • Bonjour,

    Les pommes d'ambre, je m'y attaquerai ce week-end avec les enfants. Je n'en ai jamais fait ; pourtant je les aimais chez ma grand-mère. Quelle belle idée, au doux parfum de Noël !

    Votre cri du cœur en faveur de la bienveillance témoigne de la vôtre : les cartes de vœux n'appellent pas de réponse, au fond, tant elle nourrissent ceux qui les envoient de leurs propres intentions.

    Cette année, j'ai décidé d'envoyer des petits colis à foison. Ainsi, peut-être, me préserverais-je (un peu) de ce curieux penchant vers le retour au soi qui nous tire par la manche.

    Merci pour cette moisson - de celles qui inspirent.
    Geontran.

  • Oui, je crois que le plus important est de rester soi-même. Savoir continuer malgré les difficultés.
    Les oranges avec les clous de girofle sont des souvenirs d'enfant. Ma grand-mère le faisait.
    Merci pour ces jolies paroles pleines d'empathie

  • Tes oranges cloutées de girofle me donne envie, il y a longtemps que je ne l'ai pas fait, je vais acheter des oranges pour les clouter, merci pour cette belle idées, j'adore leur parfum sucré et épicé tout à la fois.
    Belle journée

  • Merci pour l'idée de clouter des oranges et les mettre sous une lampe.
    Il m'est arrivé de m'esclaffer de rire en lisant dans une salle d'attente, ça fait toujours son effet aussi,!
    Bonne journée!

  • Tu m'as fait rire avec ton "Non" à voix haute dans la salle d'attente !
    Et tu as raison, c'est NON, le sang de la bienveillance ne cessera pas de couler, qu'on se le dise !
    Merci Marie pour cette encore merveilleuse moisson !

  • C'est toujours un plaisir de préparer les oranges piquées de girofle. Beau souvenir d'enfance que je continue à faire.
    Merci Bonheur du jour pour votre très belle moisson.

  • je crois à la bienveillance comme à la résilience sinon à quoi bon ?

  • des odeurs d'orange qui embaument la bienveillance tout comme les mots de ce billet ..

  • En ces temps difficiles ,pratiquer la bienveillance devient un acte militant. Le monde a tellement besoin de douceur. rester soi -même et ne pas se laisser emporté par le vent des rumeurs et des thèses complotistes !!

  • Pas de cartes de Noël chez moi mais des cartes de voeux plutôt ! Et oui, la consolation, la douceur par la beauté des choses et la bienveillance des personnes.

  • Merci, Marie, de nous avoir signalé la fin de la restauration de "l'Agneau mystique" (1432) des frères Van Eyck, au Musée des Beaux-Arts de Gand. Voilà une nouvelle, et une bonne nouvelle, L'Agneau qui resplendit à nouveau. Les oranges piquées de clous de girofle, c'est bien, très bien même, mais le Christ lui-même dans toute sa beauté symbolique qui s'en soucie??? Personne, à part peut-être vous & moi. Ah le symbolique, il faut déjà y avoir accès. Bien le bonjour, Marie. Liliane B.

  • je suis de Valencia je suis né parmi les orangers
    et leur parfum enivrant ...chez nous il y a même un nom
    pour le parfum de la fleur d'oranger : el azahar ...
    muchos besos
    tilk

  • D'accord avec toi, il ne faut jamais attendre une réponse, mais celles qu'on reçoit font vraiment plaisir. :)

Les commentaires sont fermés.