C’est le bout de l’année. Il reste deux jours avant la fin de l’année civile.
Choisir de passer ce bout d'an dans le calme, la sobriété, la chaleur du partage, l’authenticité de relations choisies, la lucidité face à ce monde où la misère règne (matérielle ou psychologique, culturelle ou spirituelle) et, osons ce mot, le dépouillement.
A la fin de son livre, Le chemin des estives, Charles Wright explique qu’il a finalement fait le choix de vivre à l’écart en pleine nature, dans un lieu isolé du Massif Central, loin de la société de consommation, acceptant une vie matériellement limitée mais porteuse de liberté.
Mais il est tout à fait possible de vivre ainsi en pleine ville. C’est un autre choix.
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Sans question, donner, Nous, Charles Wright.
Dernier lundi de l’année, sans question.
Ranger, jeter, donner. Donner avec joie. Permettre à des objets de vivre ailleurs, autrement.
S’émouvoir de ce que Nous commence son petit chemin, tout petit chemin, en étant ça et là.
Relever cette citation dans Le chemin des estives, de Charles Wright : « Ne laisse jamais aucun pouvoir empiéter sur le sanctuaire de ta conscience. » (1)
(1) Charles Wright, Le chemin des estives, Flammarion, 2021, p. 179 - Emprunté à la médiathèque de Sanary-sur-mer.