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Théodore Monod, le très peu qu’on peut faire, dans la forêt.

Méditation : Cette phrase de Théodore Monod (1902-2000) relevée dans le journal : « Le peu qu’on peut faire, le très peu qu’on peut faire, il faut le faire ».

Beauté : Dans le grand parc qui entoure l’auberge, le sol est jonché de feuilles et de glands. Une petite fille qui accompagne la promenade décide d’en ramasser, « mais seulement les plus beaux », dit-elle. Alors, elle ramasse un gland, le regarde, le repose, en prend un autre, le repose, etc, puis elle en met un dans la panière en disant : « Celui-là, il est beau ». Ils semblent pourtant tous pareils, mais, dans son regard d'enfant, non. Elle fait de même des feuilles. On ramasse aussi des feuilles et des glands et parfois on en discute : « Tu le trouves beau, celui-là ? Oui. Moi, non. Regarde, celui-là il est beau. » Et parfois on est d’accord , comme si nos regards d'enfants s'étaient rejoints. « Ah oui ! elle est belle, cette feuille ! » Quand la panière est pleine, on s’arrête et, pour que les glands soient installés confortablement, la petite leur fait un lit avec les feuilles et les dépose un à un. « On les gardera toujours, hein ? Bien sûr ! » La panière est sur la table, maintenant.

Commentaires

  • merci pour la parenthèse que tu nous offres ce matin avec ce regard d'enfant
    à bientôt
    bonne journée

  • Bonjour, chère Barbara, et merci pour ce commentaire. Les regards d'enfants m'émerveillent toujours et je tente de garder le mien, malgré mon âge.
    Bon mardi.

  • Sans hésiter, il faut le faire !

    L'enfant va-t-elle essayer de faire germer quelques glands pour planter des arbres?
    Oh que j'aime "On les gardera toujours" dans la bouche d'une enfant!

  • Bonjour, chère Colo, et merci pour ce commentaire. Ah oui ! le "toujours" des enfants ! Ils sont authentiques et entiers.
    Bon mardi.

  • Un petit Chaperon rouge des temps modernes, mais... sans loup !!Quel beau moment, cette complicité souriante !! J'aime cette réflexion de Monod, merci pour ce partage !!

  • Bonjour, chère Nastagio, et merci pour ce commentaire. Les enfants sont toujours tout entier à leur activité.
    Bon mardi.

  • Ce qu’il est possible de faire, vous l’avez fait ce matin :
    la relation d’une scène charmante avec une actrice principale
    que nous n’avons aucun mal à imaginer !

    la Toussaint qui approche, l’actualité sombre…
    et voici une fillette qui nous élève
    au-dessus des nuages !
    Merci, Marie, chaque once de douceur apporte
    une « belle feuille » dans notre panier du jour !

  • Bonjour, chère Fiorenza, et merci pour ce commentaire. En dépit de la gravité dans laquelle les événements nous obligent à vivre, il faut, et vous le savez, garder ces bouffées de poésie, de joie, de simplicité et d'authenticité. C'est aussi une lumière, comme les fleurs jaunes mises au cimetière.
    Bon mardi.

  • Joli texte d'enfance

  • Bonjour, chère Chêne vert, et merci pour ce commentaire.
    Bon mardi.

  • merci pour ce joli moment avec la petite fille et j' adhère complètement à la phrase de Th. Monod. Merci, Marie

  • Bonjour, chère Irène, et merci pour ce commentaire. Théodore Monod était un sage.
    Bon mardi.

  • Par ces temps difficiles, de Théodore Monod aussi :" Il faut croire quand même, espérer quand même, aimer quand même."

    Nicole

  • très beau, merci

  • ♥merci

  • Bonjour, chère Passante et merci pour ce commentaire. Merci pour ces mots de Théodore Monod.
    Bon mardi.

  • J'en ai ramassé des glands et des feuilles avec mes petits enfants, surtout les deux filles, après nous les collions dans un cahier...
    Belle journée

  • Bonjour, chère Livia, et merci pour ce commentaire. Ces moments avec des enfants sont toujours si précieux !
    Bon mardi.

  • un billet bucolique et charmant

  • Bonjour, chère Sedna, et merci pour ce commentaire. Charmant, au sens d'envoûtant...
    Bon mardi.

  • le choix du beau c'est un choix magnifique !

  • Bonjour, chère Dominique, et merci pour ce commentaire. Dans les yeux des enfants, la beauté est toujours toute particulière.
    Bon mardi.

  • Une joile scène!
    J'admirais beaucoup Monod
    Belle aprés-midi

  • Bonjour, chère Zoé, et merci pour ce commentaire. L'aurait-on oublié, Monod ? Pourtant, ses propos étaient toujours si sensés.
    Bon mardi.

  • Derrière le choix du beau il y a peut-être aussi le doute.... est il vraiment le plus beau ? Douce journée à toi.

  • Bonjour, chère Verveine sauvage, et merci pour ce commentaire. Oui, il y a le questionnement, la discussion, l'échange. C'est bon pour les enfants, cela.
    Bon mardi.

  • Il y a 50 ans, ma sœur, toute petite, se promenait en forêt avec notre grand-mère. Elle a ramassé un gland qui lui semblait sans doute très sympathique, et a exigé la promesse qu'on le plante dans le fond du jardin.
    Ce qui fut fait.
    Le chêne aujourd'hui, majestueux, accueille sous son ombre quelques siestes estivales.

  • superbe !

  • Bonjour, chère Triskell, et merci pour ce commentaire. Voilà des propos enchanteurs et stimulants qui font du bien.
    Bon mardi.

  • Le témoignage de Triskell auquel je tente de "répondre" (je ne sais pas si mon propre commentaire s'affichera bien au-dessous) est celui qui pour moi fait le plus "sens", celui qui me touche le plus: un simple gland planté, et dont la tradition familiale se rappelle encore un demi-siècle plus tard... parce qu'il a donné un arbre majestueux! ("mes arrières-petits-fils me devront cet ombrage", dit la fable à propos de l'arbre planté par un vieillard). Je connais aussi un arbre planté par ma mère juste avant qu'elle puisse épouser mon père - la maison a été vendue, mais le séquoia est toujours debout m'a-t-on dit.
    Le "toujours" des enfants, désormais, me fait plutôt soupirer qu'autre chose. Mais cela ne concerne que moi!
    Les glands, mon esprit pragmatique les verrait plutôt (outre comme graines d'arbres) comme une possible source de recette, pour en faire de la farine, après les avoir suffisamment cuits et lavés pour en ôter tous le tanin...
    (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

  • J'aime ces regards et mots d'enfant...et cette panière est un beau cadeau avec ses glands qui se reposent sur leur lit de jolies feuilles d'automne, un cadeau vivant et plein de poésie, comme les bouquets sans tiges que savent nous offrir les petits...Merci pour ce bel instant. J'aime beaucoup Théodore Monod je l'ai beaucoup lu dans ma jeunesse...

  • Bonjour, chère Manou, et merci pour ce commentaire. C'est toujours charmant, l'enthousiasme des enfants. Ils nous vivifient.
    Bon mardi.

  • C'est une très belle citation que je me note. Mon père aimait beaucoup le bonhomme...

  • Bonjour, chère Violette, et merci pour ce commentaire. Théodore Monod a été très connu de son vivant mais il me semble, et c'est dommage, qu'il soit oublié...
    Bon mardi.

  • Merci pour ce beau billet et doux moment.
    Agréable journée

  • Bonjour, chère Denise, et merci pour ce commentaire.
    Bon mardi.

  • Tu rends très bien ces moments avec un enfant... parfois nous ne comprenons pas, mais eux savent.
    Merci !

  • Bonjour, chère Quichottine, et merci pour ce commentaire. Les enfants sont bien souvent dans l'authenticité.
    Bon mardi.

  • beau moment que tu nous proposes.
    Bon wk

  • Bonjour, chère Eki eder, et merci pour ce commentaire.
    Bon mardi.

  • Ce matin je regardais les feuilles de platane, de tulipier, si belles, si belles. La beauté est là. Quelle jolie promenade avec cette enfant. Bises

  • Bonjour, chère Andrée, et merci pour ce commentaire. La beauté est partout qui nous entoure ; hélas trop souvent cachée par les drames de ce monde violent.
    Bon mardi.

  • Monsieur MONOD un grand monsieur.
    Merci Marie de nous permettre de retrouver l'enfance dans cette forêt splendide et ce panier garni.
    Joli.
    Doux week-end.

  • Bonjour, chère Den, et merci pour ce commentaire. Oui, c'était un grand Monsieur, Théodore Monod. On ne parle plus guère de lui...
    Bon mardi.

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