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  • Vivre uniquement le moment présent.


    A l’exposition Bonnard et le Japon, à l’Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence, admirer des magnifiques estampes japonaises dont le peintre faisait la collection, fasciné par cet art et tout autant de toiles de ce grand maître que j’aime tant.
    Et c’est un plaisir de voir quelques tableaux comme « L’amandier en fleurs » (1930) ou « Le déjeuner des enfants » ou encore « Conversation provençale » (1927), des moments simples de la vie. Les voir, ces tableaux, et les regarder un long moment, avec beaucoup d’attention, en vivant intensément cet instant-là : être devant une toile de Bonnard à l’Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence, un jour de début juillet et ressentir un grand bonheur parce que c’est beau, qu'il y a là toute une histoire. Oui, cet instant-là.
    C’est parce qu’il a été influencé très profondément par l’art japonais de l’ukiyo-e que Bonnard a peint ces scènes du quotidien. « Vivre uniquement le moment présent, se livrer tout entier à la contemplation de la lune, de la neige, de la fleur de cerisier et de la feuille d’érable… » (Asai Ryöi, Définition de l’ukiyo-e, vers 1665).


  • Cosmopolite, refuge, gris de cendre.


    Cosmopolite : A Turku, en Finlande, quelqu’un lit régulièrement ce blog. A Milan également, et bien souvent à Vérone, comme en Indonésie et jusqu’au Canada et également au Brésil… C’est chouette, ce côté cosmopolite.

    Refuge : La vigne vierge fait désormais une belle ombre sur une partie de la terrasse. Quelques plantes fragiles y ont trouvé refuge pour l’été afin qu'elles arrivent à tenir le coup en cas de canicule.

    Cendre : Toute la journée, le ciel a été d’un gris de cendre. Les volets ont donc pu rester ouverts et cela a été agréable de coudre près de la fenêtre tout en écoutant le concert ininterrompu des cigales dont une avait élu domicile sur l’abricotier du voisin, ce qui fait qu’on l’entendait vraiment bien.