Passer la soirée avec un livre qu’on se promettait de lire depuis longtemps, Le Mirador, d’Elisabeth Gille. Livre impressionnant d’amour et de désarroi. Se souvenir alors d’un bonheur du jour écrit en 2010 et pour lequel on avait eu la chance d’avoir un commentaire de Denise Epstein :
Vendredi 13 août 2010. Irène Némirovsky.
Etre assise là où Irène Némirovsky elle-même s’est assise il y a plus de soixante dix ans, et être sûre que la barbarie, si elle est plus forte sur l’instant, ne gagne jamais à l’aune de l’éternité : tout à côté, là, un jeune homme allongé sur sa serviette de plage, lit avidement Suite française.
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2 octobre 2013. Dans le vent.
Alors que tout s’emballe, que les heures défilent, que le téléphone sonne, que le courrier s’accumule, qu’il faut aller, venir, repartir, revenir, dire stop et prendre le temps d’avoir un moment rien que pour soi, tranquille, dehors dans les champs, et rester là, debout, comme ça, rien qu’à écouter le vent dans les arbres.