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  • Passer la soirée avec Le ventre du loup.

    Passer la soirée à la librairie Charlemagne pour écouter Héloïse Guay de Bellissen parler de son dernier livre, Dans le ventre du loup.
    En rentrant à pied dans la nuit, le long de la mer, penser très fort à cette jeune auteure avec laquelle on a un lien particulier depuis de si longues années.
    On lira ce livre pas seulement parce que c’est le sien, mais parce qu’une des citations en exergue, une sagesse amérindienne, est venue à notre rencontre, alors même qu’on avait réussi à rompre le jour même un lien sombre qui faisait obstacle à l’intimité que tout être se doit d’avoir avec soi-même pour accéder à la Joie :

    « Un vieil Indien explique à son petit-fils que chacun de nous a en lui deux loups qui se livrent bataille. Le premier loup représente la sérénité, l’amour et la gentillesse. Le second loup représente la peur, l’avidité et la haine.
    - Lequel des deux gagne ? demande l’enfant.
    - Celui que l’on nourrit, répond le grand-père. »
    Les livres sont vivants, nous connaissent et viennent à nous.


  • La pâte brisée.


    Lors du goûter du Club des cousettes, on se régale d’une tarte aux pommes.
    - Tout est fait maison, dit S., hôtesse charmante et raffinée. La pâte aussi.
    Tout le monde de s’exclamer.
    - Une pâte brisée, c’est tellement simple à faire, renchérit S.
    - Oui, dit-on. 250 gr de farine, 125 gr de beurre, un peu de sel, de l’eau.
    - Ah non, reprend S., moi je mets 200 gr de farine et 100 gr de beurre, du sel et de l’eau aussi, bien sûr.
    Tout en faisant tinter les petites cuillères en argent contre la porcelaine des tasses à thé remplies d’Earl Grey, s’engage alors une discussion pour confronter les proportions. Certaines sont dans le clan des 250 gr de farine et 125 gr de beurre ; d’autres dans celui des 200 gr de farine et 100 gr de beurre, jusqu’à ce qu’une petite voix fasse entendre qu’il lui arrive de mélanger beurre et huile.
    - Dans la pâte brisée ? ! s’exclame le chœur des cousettes.
    - Euh…. Oui.
    Et une autre raconte que, dans son enfance, on mettait même du saindoux.
    Tout à trac, S., se lève, va dans sa cuisine, revient avec un gros livre. Elle précise qu’il s’agit de son livre de cuisine, qui lui vient de sa belle-mère, celle-ci le lui ayant offert alors qu’elle était toute jeune mariée. Il date de 1932. L’ouvrant à la page pâte brisée, elle lit :
    - « 200 gr de farine, 100 gr de beurre. On peut penser quand même que Ginette Mathiot sait ce qu’elle fait ! »
    Si Ginette le dit….
    On reprend un peu de tarte et chacune d’exprimer combien elle est succulente, et d’ailleurs, on note la recette sur des dos d’enveloppes. On parlera un autre jour des pommes...