Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • La question du lundi : indispensable imperfection.

    Après avoir lu la critique d’un livre d’Alexis Jenni, Vertus de l’imperfection, on a eu envie d’évoquer ici, justement, une des calamités de notre monde moderne : vouloir à tout prix être parfait. Hommes ou femmes, c’est en permanence la course à la performance, que semble dénoncer cet auteur dans son livre.
    Ici, depuis bien longtemps, on a fini par comprendre qu’il n’y avait rien à attendre de bon du côté de cette course-là et on garde un souvenir ému du jour où on a décidé qu’on avait, somme toute, assez peu d’obligations, rien à prouver du tout et qu’il ne servait à rien de se battre contre des moulins.

    Que pensez-vous de cette course à la performance qui défigure les relations humaines d’aujourd’hui ? En êtes-vous heureusement dégagés ?

  • Moisson.

    Aller au marché à pied ; il faut une quinzaine de minutes en admirant la mer, les collines, le ciel et les bateaux.
    Sur place, suivre le trajet habituel : le poissonnier pour prendre du merlu ; le producteur de légumes où on choisit panais, patates douces et une botte de fin poireaux qu’on fera en vinaigrette ; le boulanger pour son pain de maïs et sa baguette provençale à la mie couleur de miel d’acacia ; la librairie où on récupère la dernière commande.
    Rentrer à pied mais cela prend plus de temps car le vent s’est levé et on l’a face à soi, ce qui ralentit la marche ; et puis, sur le chemin, un tapis de feuilles de platanes s’offre au jeu éternel de shooter dans les feuilles en riant et à celui, tout autant d’éternité, de chercher les plus belles à rapporter à la maison.