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  • La question du lundi : ramasser les déchets.


    Sur la plage, chaque matin, on constate qu’il reste des déchets malgré le nettoyage quotidien. Ils ont certainement été bien enfouis dans le sable, et peut-être que le nettoyage les a fait remonter à la surface ? Quoiqu’il en soit, on ramasse en moyenne à l’aide d’une pince restant d’un kit de pansements post-opératoire : trois ou quatre mégots de cigarettes, un ou deux mouchoirs en papier ou morceaux de coton à démaquiller, un emballage de biscuits ou de sandwich.
    Les poubelles sont nombreuses pourtant, plusieurs cendriers ont été installés cette année (à leurs pieds, d’ailleurs, des tas de mégots…) Quand on est dans la colline, en pleine nature, on ramasse aussi moult sacs en plastique ou emballages de salades, quand ce ne sont pas les cartouches vides…

    Ramassez-vous les déchets également ?

  • Le pain dans le lait chaud.

    Dans toutes les familles, il y a des traditions pour certains dîners. Le dimanche soir, par exemple, on mange froid, ou les restes, ou des croque-monsieur… Quand on était enfant, il y avait une tradition dont on n’avait pas compris qu’elle revenait plutôt à la fin du mois, d’autant qu’elle était synonyme de fête : au lieu de dîner, on prenait un petit-déjeuner. Tout à coup, on décidait de boire un bon chocolat et on mangeait de belles tartines de pain beurrée. Le goût de ce déjeuner du soir était particulier et on disait qu’il était meilleur. Quand il n’y avait pas de chocolat, on avait la recette qu’on continue à préférer entre toutes : au fond du grand bol en faïence, mettre des gros morceaux de pain rassis et deux morceaux de sucre puis verser le lait chaud ; éventuellement, retenir la peau avec une cuillère.
    Cuillère après cuillère, on buvait d’abord le lait sur lequel on soufflait pour ne pas se brûler puis quand il n’y en avait presque plus, on arrivait au pain trempé et sucré, et on se régalait.
    On a fait cela l’autre soir. On avait besoin de se rappeler de l’antan. La vie était rude alors, et beaucoup de choses se sont améliorées. Mais il y avait plus de simplicité - on arrivait à se nourrir avec quelques produits de base. Et c’est bien, aussi, de se rappeler d’où on vient.