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  • Avoir la chance de rentrer chez soi.


    Avoir la chance de savoir qu’après quelques temps de vacances, on peut rentrer chez soi. Retrouver ses petites affaires, ses meubles, ses tableaux sur les murs, ses plantes, ses chats ; ses habitudes aussi. Laver le linge grâce à une machine. Ranger les provisions rapportées et laisser sortis les présents ramenés pour la famille ou les amis, qu’on leur donnera à la première occasion.
    Les hommes, jeunes, si jeunes, croisés à la frontière, désœuvrés : où est leur chez eux ?

  • Ce fut chambre avec vue.

    Ce fut donc chambre avec vue.
    Une grande chambre avec deux porte-fenêtre s’ouvrant sur une terrasse donnant sur le lac et les montagnes qui l’entourent ; l’embarcadère juste là, et les bateaux allant et venant. Pour décorer la balustrade de la terrasse, des géraniums d’un très joli fuchsia.
    La vue s’admirait à tout moment. Le matin au lever du jour alors que le lac était gris et les montagnes bleues. Dans la matinée quand le soleil inondait cette vue indiquant qu’il était temps de partir en promenade ; d’ailleurs, on voyait arriver le ferry. A midi aussi quand on ne voulait pas s’en aller trop loin. L’après-midi bien sûr, mais après la sieste, quand la terrasse prenait un peu d’ombre. Le soir, évidemment, quand il faisait bon et que les montagnes prenaient cette teinte violette si douce alors que le lac maintenait son bleu profond. Et quand il faisait nuit et que la lune faisait miroiter l’eau du lac, et qu’on regardait les gens passer marchant nonchalamment sur le quai et que quelques lumières au flanc des montagnes signalaient qu’il devait y avoir là une route.
    C’était beau.