Choisir de coller de jolis timbres sur les enveloppes qu’on poste plutôt que les vignettes crachées par les automates distributeurs présente plusieurs avantages : on peut varier les timbres, choisir un thème plutôt qu’un autre et une fois qu’on les a pris sur les présentoirs aller au guichet les régler et s’adresser à un être humain plutôt qu’à une machine, profitant de l’occasion pour dire « Bonjour Monsieur », ou « Bonjour Madame », sourire, dire « Merci » quand on nous rend la monnaie, demander si l’heure de la levée est passée ou non, bref, communiquer normalement. C’est intéressant aussi de demander un ou deux timbres pour l’Europe ou pour le Monde car la guichetière ou le guichetier attrape et ouvre à plusieurs pages différentes une sorte de trieur pour qu’on puisse choisir le timbre qui convient. L’autre jour, on avait un courrier en recommandé A/R à envoyer. Muni du formulaire dûment rempli, on faisait la queue en attendant son tour quand un monsieur de la Poste même a surgi pour dire qu’on ne pouvait en aucun cas se présenter au guichet et qu’il fallait utiliser un automate comme le règlement l’exige. On a alors pris l’air le plus niais possible pour gémir qu’on ne savait pas s’en servir et qu’en plus on ne pouvait pas régler en carte bancaire. Furieux, le monsieur a donc dû nous mener à son guichet où la transaction s’est faite à l’ancienne.
D’où la question du lundi : pour vous, à la Poste, préférez-vous les guichets ou les automates quand vous avez du courrier à peser/poster, ou recommander ?
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De la chance de fréquenter une bibliothèque.
C’est une grande chance que de pouvoir fréquenter une bibliothèque. Celle dont on va parler aujourd’hui est la Médiathèque de Sanary sur mer. Il y a toutefois partout des lieux de ce genre, avec des bibliothécaires passionnés par leur métier et toujours très curieux de découvrir des livres.
En effet, il y a quelques temps, avant de repartir avec cinq volumes sous le bras, on fait deux suggestions d’achat : le dernier roman policier de Louise Penny, Un long retour, et Le berger de l’Avent, de Gunnar Gunnarson. Et voilà qu’avant-hier, on reçoit un appel pour dire que les livres qu’on avait réservés sont disponibles et qu’on peut venir les chercher. C’est pas beau, ça ?