Repérer trois brins de menthe un peu maigrichons dans un coin la cour. Les déplacer et les replanter là où on espère qu'ils grandiront bien pour que bientôt, devenus grands et forts, ils seront à la disposition de tous pour d’éventuels thés ou taboulés.
Admirer les fleurs du gazania jaune, toutes déployées dans le soleil.
Pour lui rendre hommage, relire quelques passages de Le monde du bout du monde, de l’Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler, Le vieux qui lisait des romans d’amour, de Sepulveda, celui qui disait : « J’écris parce que je crois à la force militante des mots. »

C’est le jour du passage du facteur. Il apporte plusieurs lettres. Répondre plus rapidement qu’on ne l’aurait fait d’habitude pour qu’on puisse lui confier du courrier à son prochain passage du lendemain. Envoyer des petits mots aussi à d’autres qui n’ont pas écrit parce que ce n’est pas dans leurs habitudes mais on sait qu’ils seront heureux de trouver dans leur boîte une enveloppe bleue avec un joli timbre.
Appeler plusieurs personnes, des amis proches, des connaissances, des collègues aussi ; prendre le temps de parler et surtout d’écouter.
Envoyer des mails en réponse à ceux reçus de personnes qu’on connait bien et d’autres jamais rencontrés mais avec lesquels les liens se tissent et se renforcent.