Se tenir tout près de grands mimosas en pleine floraison et au moment où on écarte des branches ployant sous les fleurs pour aller se lover encore plus au cœur des panicules jaunes, voir, dans l’horizon bleu ensoleillé, les montagnes enneigées.
Penser à Katherine Mansfield alors qu’on se promène sur la plage où clapote un tout petit ressac.
En allant çà et là dans les rues tranquilles, croiser
un caoutchouc somptueux, presqu’aussi haut qu’un chêne et le saluer avec respect,
un citronnier chargé de dizaines de citrons, non, de centaines de citrons au moins ; il est immense !
et lui souhaiter que ces fruits miraculeux soient tous cueillis
quelques palmiers qui ont déjà poussé bien haut, vraiment très haut, sans doute parce qu’ils espèrent qu’un soir, s’ils sont suffisamment près d’elles, quelques étoiles viendront se poser sur leurs palmes pour qu’ils puissent papoter, ce qui rendra le temps de la nuit moins long.
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Petite maraude de mimosa, Fort Napoléon, soleil de janvier, sur son propre chemin.
Encore une petite maraude de mimosa, à deux pas de la maison.
Une promenade tranquille au Fort Napoléon et de là-haut regarder le paysage installé autour de la mer et du ciel et inondé de ce soleil de janvier tellement limpide.
Constater encore une fois que dans les relations humaines, il est plus facile de juger que d’aimer mais ne pas en ressentir de l’inquiétude pour soi-même (un peu bien sûr pour celles et ceux qui sont atteints du syndrome de la malveillance et celles et ceux qui en sont victimes) car il est l’heure d’aller dans le bureau s’installer pour écrire : on ne peut plus être écarté de son propre chemin.