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  • Lire Minuit dans la ville des songes, de René Frégni

    Comme j’ai promis à la bibliothécaire de rendre au plus vite Minuit dans la ville des songes, de René Frégni qui vient juste d’arriver à la Médiathèque, qui est en lice pour le prix des lecteurs du Var 2022 et que je suis autorisée à emprunter bien qu’il ne soit même pas encore mis en rayon, lire dans la salle d’attente en se réjouissant du retard du médecin, lire dans l’ascenseur pour rejoindre le parking, lire en attendant le dîner, lire après dîner et après avoir rangé vite fait bien fait la cuisine, lire jusque tard dans la nuit, si tard que même les cigales sont couchées quand on éteint la lumière, lire en prenant le café le matin, lire à l’arrêt de bateau, lire dans le bateau, lire sur le quai à l’arrivée et finalement décider de s’asseoir sur un banc un moment, lire en faisant la queue chez le marchand d’olives dont on peut se réjouir qu’il soit bien achalandé, lire en attendant le bateau du retour, pouvoir continuer à lire car finalement j’ai raté le bateau, lire dans le bateau, lire en attendant de repartir après avoir rangé vite fait bien fait les courses du marché, lire dans la voiture à l’aller, tu vas avoir mal au cœur, tant pis, lire dans la voiture au retour, tu vas encore avoir mal au cœur, tant pis, lire toute la fin de l’après-midi en compagnie des chats et, au moment où le livre est terminé, comme on est samedi soir et que la Médiathèque ne rouvrira pas avant mardi, recommencer à le lire plus tranquillement car c’est vraiment un très chouette livre sur les livres qui aident à vivre et envisager d’aller pour lire dans la forêt s’installer au pied d’un arbre, sur un banc sur le port, à une table du Provence Plage, à l’ombre du fort Balaguier face à la mer, à la plage le soir, un peu tard jusqu’à ce que la nuit tombe, bien installée l’après-midi dans la fraîcheur et le silence de la maison, etc.

  • Durant l’été, relire d’anciens Bonheurs du Jour : Le désir de tourner la page.

    Mardi 30 juillet 2013. Passer la soirée avec Le désir de tourner la page.

    Passer la soirée avec le livre de Lytta Basset, Le désir de tourner la page. Au fur et à mesure des pages, souligner/noter quelques mots, quelques phrases…

    Dysfonctionnement ; ce qui amoindrit ma joie de vivre ; désarroi ; démunie ; perfectionnisme ; effondrement ; vie absurde ; j’en rajoute ; se laisser écraser ; écraser à son tour ; miner l’existence ; victime ; la souffrance comme identité.

    Prendre soin de sa blessure suppose : s’arrêter, se mettre en retrait, être attentif à son intériorité ; ne pas en mourir ; se réconcilier avec soi-même ; devenir bienveillant envers soi-même ; être consistant à ses propres yeux ; l’isolement a définitivement pris fin ; résister ; dire non ; être debout ; relever la tête ; non violence non mensonge ; unification intérieure ; libre de vivre des relations épanouissantes ; la promesse d’un devenir qui permet d’aller jusqu’au bout de soi-même ; le temps est venu d’apprendre à aimer la liberté ; apprendre à tourner les pages qui doivent être tournées.