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MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 128

  • La mélique penchée.

    A la Médiathèque, on va au rayon Botanique. Il y a peu de livres, mais on espère trouver une sorte de dictionnaire pour retrouver des mots qu’on cherche depuis un certain temps. On repart, fièrement, avec le Guide écologique illustré de la flore forestière française ; le tome 3 exactement – il n’y avait que celui-là.

    Il y a page 63 ce qu’on cherchait : les éléments de la fleur : bractée, pédicelle, sépale, ovaire, pétale, étamine, style, stigmate, avec la précision que les éléments aplatis de la fleur, sépales et pétales, forment le périanthe, que les pièces filiformes, fragiles, petites, les étamines, forment l’androcée, que les pièces globuleuses, centrales, les carpelles, forment le gynécée. Par ailleurs, l’étamine est constituée du filet et de l’anthère. Avec un crayon à papier 3B, on recopie le schéma d’ensemble d’une inflorescence.

    Après les fleurs, on passe aux feuilles et on recopie la figure 22, page 249, montrant les différentes parties de la feuille : les stipules, le pétiole, les glandes, le limbe, la nervure principale et la nervure secondaire. Et on ne résiste pas à lire à voix haute les principales formes de feuille : falciforme, linéaire, subulée, en aiguillon, en aiguille courte et piquante, en aiguille courte et arrondie, en aiguille longue, orbiculaire, rhomboïdale, spatulée, obovale, ovale, elliptique, oblongue, peltée, réniforme, cordée, triangulaire, sagittée, lancéolée, lyrée.

    Puis après, les principales formes du bord du limbe, les principales formes de la base du limbe, les principales formes du sommet du limbe, sans parler des principaux types de nervation des feuilles.

    Et à chaque fois, c’est un mot différent.

    Sur le petit carnet, on fait des listes, des dessins et quand on voit qu’on a réussi à reproduire la planche de la Mélique penchée, on se demande si on ne va pas ressortir les crayons de couleurs, voire les petits godets d’aquarelle qui doivent bien être quelque part….

  • Le plaisir d’écrire.

    Regarder, en replay, une émission sur Roland Barthes, sur Arte, est déjà un plaisir ; tout au long de l’émission, on sent là-haut dans la bibliothèque la présence de ses livres. L’émission se termine sur une citation de Barthes, sur le plaisir d’écrire : écrire pour le plaisir n’empêche pas d’aller vers les autres.
    Avoir envie alors d’écrire cela ici, pour tous ceux qui viennent chaque jour : ce blog est écrit pour le plaisir d’écrire qu’on porte en soi depuis toujours ; et en même temps, cette écriture n’a de sens que parce que les lecteurs de ce plaisir d’écrire existent.
    A quoi cela servirait-il d’écrire s’il n’y avait pas d’écho ?