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MOISSONNER / Moisson - Page 53

  • Balade, clématite armandii, ancienne poste de Tamaris, Eva Bjög Ægisdòttir, écosophie, Marguerite Yourcenar encore et toujours, Mime Marceau.

    Balade : Les feuilles des acanthes sont resplendissantes ; elles promettent des fleurs qui le seront tout autant. La clématite Armandii des voisins fleurit ; les feuilles qui entourent les si jolies fleurs blanches sont du même vert que les feuilles des acanthes. L’ancienne poste de Tamaris a été repeinte d’un bel orange. Les enfants qui sortent de l’école ne portent plus ni bonnet ni manteau mais tiennent encore souvent à la main, bien fort dans leur poing serré, un dessin qu’ils ont fait dans la journée ; déjà, ils savent qu’il y a souvent du vent ici. Les autres voisins ressortent la cage de leurs canaris : on reprend l’habitude des après-midi musicales.

    Lectures : Eva Bjög Ægisdòttir, « Les filles qui mentent », un roman policier ; « Une écosophie pour la vie » toujours en cours ; Marguerite Yourcenar : « Souvenirs pieux », déjà lu plusieurs fois, la première en 1981.

    Méditation : Une citation du Mime Marceau dont on célèbre le centenaire de la naissance : "Avant de dire quelque chose, il faut s'assurer que le silence ne soit pas plus important".

  • Double joie, abreuvement, après la pluie le beau temps.


    Double joie : En empêchant une maman canard suivie par ses huit canetons de se diriger vers la grande route remarquer, dans les hautes herbes du talus, un ravissant papillon jaune. Mais on ne peut s’arrêter pour l’admirer : il est urgent de continuer à réorienter maman canard et sa progéniture vers leur courette et sa mare, dont on se demande bien pourquoi et comment ils en sont sortis. Une fois tout le petit monde à l'abri, en refranchissant le talus, dire bonjour au papillon, s'excuser de ne pas l'avoir fait précédemment en expliquant pourquoi et bien regarder ses ailes lumineuses, quasi transparentes.

    Abreuvement : Après quelques temps pendant lesquels le pollen des pins s’est répandu partout, recouvrant sols, murs, toits et fenêtres d’une fine poudre jaune, la pluie est tombée calmement tout un matin, de l’aube jusqu’à midi. Elle a non seulement abreuvé la terre mais elle a aussi tout lavé. Quand l’averse s’est terminée, le ciel s’est vidé de ses nuages et le soleil a resplendit. C’était beau. La Comtesse de Ségur avait écrit un livre dont le titre est : « Après la pluie, le beau temps ».