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steinbeck

  • Ecrire à la main et au crayon, au fur et à mesure du printemps.


    Ecrire à la main et au crayon : Dans « Les lettres d’A l’est d’Eden », Steinbeck écrit le journal de son roman. Il parle aussi de sa façon d’écrire : il ne peut écrire qu’à la main et au crayon. Ce ne sera qu’une fois le livre achevé qu’il s’occupera du « tapuscrit ». Il achetait les crayons par quatre douzaines. Voici un petit extrait qui fait réfléchir sur tous ces romans, ces grands romans, qui ont été écrits à la main : « Le taille-crayon électrique peut sembler une dépense inutile mais je n’ai jamais rien utilisé qui m’ait été d’une aide aussi précieuse. Pour tailler le nombre de crayons que j’utilise chaque jour, je ne sais pas combien, mais au moins soixante, les tailler à la main serait non seulement trop long, mais me fatiguerait. J’aime les tailler tous à la fois et je n’ai plus à le refaire de la journée. » (1) Dans la très belle édition de ce livre aux éditions Seghers, on peut voir un fac-similé d’une page manuscrite. C’est émouvant.

    Au fur et à mesure du printemps : Les belles-de-nuit surgissent de terre. Les lauriers-roses fleurissent. Les dahlias sont tout épanouis. Les bougainvillées se déploient. Les plumbagos se font repérer. Les acanthes sont prêtes. Les agapanthes se préparent.




    (1) John Steinbeck, Les lettres d’A l’est d’Eden, traduit de l’anglais par Pierre Guglielmina, Ed. Seghers, Paris, 2023, p. 68


  • Steinbeck, Indridason, Frank Capa, pique-nique à l’abri de la pluie, bzzz dans le chèvrefeuille.


    Lectures en cours : Toujours "Les raisins de la colère" de Steinbeck, ainsi que son "Journal russe", compte-rendu d’un voyage de quarante jours en 1947 en Union Soviétique ; de très belles photographies de Frank Capa. Après, ce sera "Le roi et l’horloger", d’Arnaldur Indridason.

    Pique-nique : Le dernier des trois jours des saints de glace, la pluie se met à tomber drue alors qu’on commence à installer le pique-nique prévu sous les grands pins. On se replie vite à l’intérieur, comme on peut. On se serre, on rit, on partage les différents plats amenés par les uns ou les autres, on papote. Après le repas, les uns rangent dans la cuisine, les autres restent à table et continuent de discuter, ou préparent du café ou se nichent dans un coin pour écouter une musique que quelqu’un a envie de faire connaître ou restent devant la fenêtre pour regarder dehors cette pluie finalement accueillie avec joie.

    Musique : Le bzzz des abeilles en très grand nombre dans le chèvrefeuille.