En ce jour anniversaire du départ d’un être cher, il y a maintenant plusieurs années, relecture de Ce lien qui ne meurt jamais, de Lytta Basset, dont voici quelques lignes de l’introduction : « Le chemin de vérité qui mène à une Vie plus forte que l’irréparable n’est pas l’apanage des croyants, pas même des adeptes de telle ou telle religion. Le clivage est ailleurs. Il dépend de l’orientation choisie : malgré ou à travers la mort de notre proche, désirons-nous ardemment aller vers ce qui vit ou décidons-nous d’étouffer ce désir en nous ? »
(1) Lytta Basset, Ce lien qui ne meurt jamais, Ed. Albin Michel, 2007, p. 11
MEDITER / Phrases à méditer - Page 19
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Ardemment.
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Joë Bousquet, premières tulipes.
Lumière : Transparente lumière de l’hiver dans le Var, sur le bord de mer, quand c’est l’hiver et que le mistral souffle passionnément faisant fi des mouettes qui veulent poursuivre leurs vols arrondis. Clarté de l’air, clarté de l’âme. Reviennent ces quelques mots de Joë Bousquet dans Traduit du silence : « On dirait que la lumière du jour parle la même langue que mes pensées »
Fleurs : Les premières tulipes chez les fleuristes du marché.
(1) Joe Bousquet, Traduit du silence, Ed. NRF Gallimard, 1968, p. 12. – c’est dans le joli livre d’Anne Le Maître, Un si grand désir de silence, Ed. Cerf, 2022, que j’ai vu mentionné ce livre de Bousquet. Qu’elle en soit ici remerciée.