Aller à pied au marché des Sablettes en longeant la corniche de Tamaris. Il fait beau. La brise est légère. Dans la baie, il y a toujours ce si joli bateau à voiles bleu.
Faire un tour au marché et trouver un roman d’Anne Perry au stand des livres d’occasion.
Rentrer en passant par la petite rue parallèle où on se régale des premières mûres et par la poste de Tamaris récupérer un paquet et acheter des timbres.
Passer par la boulangerie aussi.
Pendant que le portail s’ouvre, prendre le courrier dans la boîte aux lettres : les journaux, et une lettre.
Boire de l’eau fraîche après cette sortie de plusieurs kilomètres.
Préparer le repas et, pendant que le poisson et les légumes cuisent, lire le journal.
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Moisson : un matin d’été.
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Moisson.
Faire de nouveau de la marmelade d’oranges amères. Étiqueter les pots « Marmelade d’oranges amères du jardin de A., à Hyères – Février 2017 ».
Commencer à donner les pots.
Étendre le linge dehors, au soleil.
Tenir une petite fille par la main et l’écouter parler.
Lire quasiment d’une traite un roman policier d’Anne Perry et se transporter à Londres au XIX° siècle.
Faire le repassage en s’appliquant et en écoutant à la suite plusieurs versions du Quatuor de Ravel qu’on aime tant.
Terminer le châle rose qu’il faudra bientôt envoyer à sa destinataire.
Écouter longuement une amie qui souffre dans sa chair et ensuite lui parler doucement pour lui donner du courage dans sa vie de lutte.
Autour d’une belle tablée dominicale, partager les différentes façons de cuisiner le bœuf-carottes.
Sur la plage des Sablettes, penser à bien respirer.
Parler avec quelqu’un des chansons que nos mères écoutaient quand elles étaient jeunes.
Avoir le temps d’aller un après-midi au groupe de tricot-couture. Montrer l’avancement de la couverture pour bébé ; apprendre alors qu’une amie va être grand-mère et lui dire : « Alors, je te la donnerai. »