La veille au soir, on n’a pu, comme on le souhaitait, commencer Quoi, l’éternité, de Marguerite Yourcenar. Le lendemain, après le long bain jusqu’à la bouée jaune, une fois la maison rangée, s’installer dans le fauteuil près de la fenêtre et lire jusqu’au moment de préparer le repas. Garder le livre près de soi pour s’avancer d’une ligne ou deux, par ci par là, tout en touillant la salade, en posant les assiettes et les couverts sur la table et en jetant un œil sur la tarte courgettes/mozzarella/graines de courge. Dès le café bu, dès la pièce est toute débarrassée des signes du déjeuner, s’installer à nouveau dans le fauteuil près de la fenêtre. Les volets bleus entr’ouverts et le store jaune baissé laissent passer ce qu’il faut de lumière. Lire. On fait une pause en fin d’après-midi, le temps d’arroser les plantes et de plier le linge. On reprend la lecture. On s’arrête quand il faut dîner mais on fait simple et vite. Quand la voie est libre, on reprend là où en était. La nuit est avancée quand on termine le livre qu’on a hérissé de post-it roses. Il faudra donc y revenir demain.
livre du matin - Page 2
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Lire tout son soûl.
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Livres du matin / Livre du sac à main / Livre du soir.
Le matin, alterner la correspondance de Marie Noël avec l’Abbé Mugnier, Rythmes d’Andrée Chedid et Inauguration de l’ennui, de Guillaume Siaudeau.
Dans le sac à main, La majestueuse histoire du nom des arbres, d’Henriette Walter et Pierre Avenas.
Le soir, Horreur boréale, d’Asa Larsson.