Besoin de thym pour la cuisine ou la tisane ? Si la réserve dans la grosse boîte en métal est épuisée, il suffit d'aller dans la colline pour en cueillir juste un peu, le temps de la soudure avant la belle période du thym en fleurs, ces si jolies petites fleurs rosées.
Besoin de romarin ? Celui qu'on a cueilli à Signes est là, dans son sachet de papier kraft.
Besoin de laurier ? En passant à Bastian, on s'arrêtera chez J. en cueillir deux branchettes. Il en a à foison dans son jardin.
Besoin de lavande ? On prend le bateau pour aller en prendre sur le marché du cours Lafayette.
Besoin de citron pour le poisson du midi ? On va sonner chez une amie de Mar Vivo dont le citronnier est prodigieux cette année.
Besoin d'oranges ? On attend tranquillement que S. en amène, comme chaque année, ce qu'il faut pour faire la marmelade.
Besoin de coriandre ? Il y en a encore qui pousse dans la jardinière sur la terrasse.
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A portée de main ou de pas, c'est selon mais pas loin.
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Moisson.
Marcher. Balaguier. Tamaris. Les Sablettes. Mar Vivo. La Verne. Fabregas.
Repartir de La Criée avec cinq kilos d’abricots. En rentrant, les mettre au sucre. Les laisser reposer tout un jour. Les faire cuire. Remplir les pots et les aligner sur le plan de travail. Pendant qu’ils refroidissent, préparer les étiquettes : Confiture d’abricots de Solliès-Pont et badiane du Père Blaize – juin 2017.
Commencer la relecture des Hauts du Hurlevent puisque l’été sera consacré aux Sœurs Brontë.
Remarquer qu’une fleur de l’hibiscus jaune va bientôt éclore. On la surveillera chaque matin en prenant le café.
A l’hôpital Ste Anne, aller tenir compagnie à une amie. Lui prendre la main quand elle tend la sienne. Parler quand elle parle. Se taire quand elle se tait. Quand elle sommeille, tricoter en faisant attention à ne pas même faire cliqueter les aiguilles.
Apprendre que bientôt deux petits bouts verront le jour. On promet brassières et couvertures.
Installer la radassière contre la fenêtre car on aime bien s’y asseoir pour lire le journal quand on rentre le soir.
A chaque fois qu’on passe sous le mûrier platane de la grande cour, cueillir deux ou trois mûres et s’en régaler.
Apporter une belle pastèque pour un repas en famille. Autour de la table, tout le monde parle, tout le monde rit.