S’installer pour faire le raccommodage.
Sortir la boîte à fils, le pique-aiguille, les petits ciseaux dorés, le découd-vite.
Recoudre un bouton sur un gilet d'été, très léger, avant de le ranger pour la saison prochaine.
Récupérer la fermeture éclair et les boutons d’une vieille veste qu’il faut bien se résigner à jeter tant elle est usée.
Repriser une visière qui s’est accrochée dans une branche l’autre jour dans la forêt de Janas.
Reprendre un ourlet de pantalon décousu en partie.
Raccourcir les manches d’un blouson neuf.
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Raccommodage.
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Un week end où on prend son temps. 3.
Prendre le temps d’aller rendre L’Ile du point Némo à la médiathèque et de parler avec les bibliothécaires pour dire que c’est un super bouquin.
Prendre le temps de longer la mer et d’aller jusqu’au Gaou regarder les flots frapper la roche et tout éclabousser.
Prendre le temps de passer chez l’Italien acheter de la charcuterie pour le repas du midi puisqu’on a décidé de manger sur le pouce.
Prendre le temps de faire la sieste.
Prendre le temps de terminer les dernières aventures de Nicolas Le Floch : La pyramide de glace.
Prendre le temps de raccommoder la chemise de nuit brodée de sa vieille mère et de la lui rapporter parfaitement repassée.
Prendre le temps d’aller lire les journaux de la semaine au café.
Prendre le temps de préparer des croque-monsieur parce qu’on aime bien dîner, le soir, le week end, devant la télévision.
Prendre le temps d’épousseter une étagère de la bibliothèque.
Prendre le temps de lire à voix haute à quelqu’un quelques extraits du livre d’Osho : Le Courage.
Prendre le temps, tout en préparant des aumonières aux pommes, réfléchir à cette phrase extraite du même livre : « Si vous pouvez donner, il n’y aura pas de mort. »