Le matin même, terminer la veste blanche en laine qu’on vient de tricoter. Bien la repasser, ajouter quelques broderies. Elle est bien chaude. On dirait une liseuse, comme on en faisait avant.
Mais on n’en a pas besoin, en fait. On a bien aimé le modèle, on a bien aimé le tricoter. C’est déjà beaucoup.
L’après-midi, une copine du groupe tricot-couture file un coup de main pour les brides qui ne sont pas faciles à faire car la laine est épaisse, et on n’en a pas pris d’autre. On se rend compte que la liseuse est bien à sa taille. On lui dit : « Finalement, garde la, car je n’en ai pas besoin. » Elle en est toute contente.
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Tricoter et donner.
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De la laine, encore.
Vêtue du pull gris terminé, aller au magasin de laine juste en face du port : c’est le moment de commencer un autre ouvrage !
Le projet est de faire une veste, à la fois chaude et légère, pour quelqu’un qu’on aime bien. Auparavant, on a fouillé dans les dizaines de catalogues et on a trouvé un joli modèle.
Papoter avec la marchande tout en lui montrant le modèle qu’on a choisi, et tout en feuilletant ses catalogues.
Tomber sur un modèle Katia ravissant et laisser tomber sans regret l’autre modèle. Mais on l’a bien repéré et on le fera un jour celui-là aussi.
Choisir la laine. Au milieu des pelotes, catalogue ouvert, hésiter sur la couleur. Blanc ? Rouge ? Noir ? Bleu ? Jaune alors ?
Repartir avec un sac de pelotes blanches.
Après le déjeuner, s’installer devant le Magazine de la santé pour tricoter jusqu’à l’heure de partir en promenade.