Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bonheur du jour - Page 1049

  • Passer la soirée avec Mademoiselle Fa


    Passer la soirée à lire, enfin, Passagère du Silence, de Fabienne Verdier.
    Il faudra le relire, celui-là aussi.
    Son maître chinois lui parle ainsi un jour, au tout début de son apprentissage :

    « Je me fiche du sens de ce que tu calligraphies. Ca pourrait être le rayon lumineux sur le bec de ton oiseau, la brise du soir qui vient conter des histoires, le tonnerre qui cogne à ta porte. C’est l’éclat spirituel qui doit générer l’œuvre ; la pensée ne doit pas l’emporter sur le naturel de l’ensemble. Le sens du caractère est anecdotique pour l’instant. C’est l’unité qui importe. Tu as voulu traiter ta phrase en oubliant l’harmonie de la composition ; on sent le labeur ; ton travail est mort avant même d’avoir vu le jour. Pars toujours d’une intuition poétique et essaie d’exprimer la substance des choses ; tel est le principe constant. Où est la manifestation du mystère merveilleux ? Tu as laissé échapper le naturel ».
    (Ed. Albin Michel, page 106)

  • La musique de la semaine

    Lundi, Berlioz, la Symphonie Fantastique, dirigée par Pierre Boulez.
    Mardi, Beethoven, le rondo final du concerto pour violon et orchestre, Isaac Stern au violon, Léonard Bernstein à la direction de l’Orchestre Philarmonique de New York. Merci Alain Duault.
    Mercredi, la découverte de Nina Dorliac, accompagnée par Sviatoslav Richter, dans une berceuse de Moussorgski, et une autre berceuse de Jean-Baptiste Weckerlin. Merci Denisa Kerschova.
    Jeudi, Chopin, la 6ème Polonaise, jouée par Martha Argerich.
    Vendredi, Schubert, le 2ème mouvement de sa symphonie inachevée, la 8°, par l’orchestre de Léningrad. Merci Alain Duault.