Passer la soirée à lire la correspondance entre René Char et Nicolas de Staël, ces deux êtres à l’existence fabuleuse.
Recopier quelques mots, par ci, par là : une formule de politesse de René Char : « Au revoir avec les mains du cœur » ou ce qu’il dit d’un tableau de Nicolas : « Ton tableau a l’odeur d’un bouquet d’étoiles de chaleur » ; à Bormes les Mimosas, Nicolas de Staël dit de la lumière qu’elle est « vorace » et dans une lettre de novembre 1953, « on touche souvent sa limite ».
Après avoir fini le livre, revenir aux premières pages de présentation qu’Anne de Staël clos par un extrait de « Commune présence », de René Char :
Tu es pressé d’écrire
Comme si tu étais en retard sur la vie
…
Hâte toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance
Effectivement tu es en retard sur la vie
La vie inexprimable
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t’unir
Bonheur du jour - Page 1098
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Passer la soirée avec René Char et Nicolas de Staël.
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C’est dimanche : partir passer la journée chez des amis.
C’est dimanche, partir passer la journée chez des amis dans le Haut Var.
Se lever tôt car il y a un peu de route à faire.
Mettre dans un panier les pots de confitures et la tarte aux abricots pour le dessert.
Prévoir une petite laine au cas où.
Eteindre l’ordinateur.
Eteindre aussi le téléphone car, de toute façon, là-haut, il n’y a pas de réseau.