Le parfum des figuiers dans le chemin.
La couleur de la mer, tellement bleue.
Poster des petites cartes et des petits courriers qui iront par ci par là, et un petit paquet aussi.
Ne pas oublier de mettre dans la compote de pommes de la badiane ramenée de l’Herboristerie du Père Blaize .
Informer les belles-de-nuit qu’on récupèrera bientôt leurs graines pour une amie qui aimerait en avoir plein.
Installer un petit cyclamen rose sur la table de la terrasse et se souvenir de tous les cyclamens qui ont accompagné la vie de celle qui manque tellement.

J’ai relevé cette citation de Flaubert dans le journal d’hier (1). Elle m’a touchée, ainsi que la photographie qui l’accompagnait, prise par la photographe Sandra Calligaro, lauréate du prix Françoise Demulder 2024 pour son reportage sur les femmes en Afganistan, A l’ombre des drapeaux blancs. On y voit une jeune fille étudier, seule et clandestinement. Pour la regarder, cliquer ici (merci à MP !)

« La vie doit être une éducation incessante ; il faut tout apprendre, depuis parler jusqu’à mourir. »