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Bonheur du jour - Page 2

  • Don


    Beaucoup de sourires adressées cette première semaine à ceux que j’ai croisés, parfois par hasard, ou pendant des engagements réguliers ou encore aux moments de la vie quotidienne. Et tant de dons reçus en retour, en particulier des sourires, plein de sourires ! Dons qui donnent envie de donner encore et encore !
    Après avoir allumé la deuxième bougie de l’Avent hier, j’ai repensé à ces belles lignes de Maurice Zundel que je partage ici :

    « Toutes nos activités sont à quelque degré interchangeables, et la plupart pourraient être accomplies par des machines.
    L’acte irremplaçable, c’est le rayonnement de l’être, le sourire de la bonté, l’élan du cœur : tout ce qui vient de dedans en la gratuité du don.
    C’est par-là que tout être est nécessaire, que toute vie est infinie : le pain qu’on achète et qu’on vend, peut être le symbole d’une communion, si les mains qui se touchent et les regards qui s’affrontent, laissent passer la lumière des âmes.
    Regardons autour de nous, ces êtres, que chaque instant nous confie, ces êtres qui ne sont pas encore ce qu’ils devraient être, mais qui peuvent le devenir avec la collaboration de notre sympathie et la présence de notre amitié. » (1)


    (1) Maurice Zundel, L’Evangile intérieur, Ed. Saint-Augustin, 2007, p. 19

  • Pousser au moins jusqu'au Ciel


    Semer le blé de Noël le jour de la Ste Barbe.
    Rester un moment près des coupelles silencieuses
    emplies de ces grains encore endormis
    à tenter
    d’entendre les voix d’antan
    revoir les mains d’antan
    faisant ces gestes simples et donc importants de semer, le jour de la Ste Barbe, le blé de Noël.
    Sont-ce les chants mélodieux de ces voix
    Et l’agilité de ces mains toujours affairées
    fortement veinées
    fortement ridées
    qui faisaient foisonner, chez elles, ce blé comme il n’a jamais autant foisonné ici ?
    Ou est-ce pour leur rendre un éternel hommage que les grains de blés de maintenant, s’ils laisseront pousser leurs tiges, prendront garde à ce qu’elles ne dépassent pas
    celles qu’on regardait,
    menton collé sur le rebord de la table,
    mains agrippées à la toile cirée,
    s’élever un peu plus chaque jour,
    pousser au moins jusqu’au ciel ?