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Bonheur du jour - Page 334

  • Les appuis.


    Avoir le souci du vivant qui est là tout près ou un peu loin
    Les êtres vivants
    Leur téléphoner
    Leur écrire
    Passer dire bonjour
    Leur apporter de la soupe
    Ou des biscuits qu’on a fait le matin même
    Les couvrir d’une couverture au moment de leur sieste
    Les écouter parler
    Les chats
    Ils dorment
    On les laisse tranquille
    Le duo de tourterelles
    Elles roucoulent sur leur fil qui passe au-dessus de la cour
    Les saluer
    Remarquer quand elles sont là
    Remarquer quand elles sont absentes
    Les oiseaux qui chantent
    Les mouettes qui jacassent plus que les pies sur le toit voisin
    Les plantes et les fleurs et les nuages et le vent et le soleil et la nuit qui vient
    Et la lune pleine
    Souriante
    Rester tout à côté malgré tout de quelques-uns qui viennent de perdre quelqu’un
    Leur donner un mouchoir pour qu’ils essuient leurs larmes
    Leur dire qu’on est là
    Qu’on sera toujours là
    Et que si on n’est pas là qu’ils ne soient pas inquiets
    Ceux-là qui pleurent
    Et les oiseaux et les plantes et le vent et le soleil et la nuit et la lune
    Et les mouettes et les pies et les tourterelles
    Et les oiseaux
    Et les chats
    Et tous les vivants
    Quelqu’un d’autre sera là c’est sûr :
    c'est la vie.

  • La question du lundi. Se délester, encore et encore.


    Dans le langage journalistique, un marronnier est non seulement un fait qui revient régulièrement mais auquel on ne peut échapper car il fait de l’audience.
    Dans la vie de chacun, il y a des marronniers. Elles prennent souvent la forme de contraintes et donnent l’impression qu’on est enfermé dans un cycle d’obligations qui ne finira jamais et qu’on subit en faisant semblant, en quelque sorte mais dont on bénéficie aussi puisqu’on en a des bénéfices secondaires, comme le fait de ne pas être trop seul ou d’être considéré comme trop moche ou… bref, c’est selon.
    Mais on peut se délester de cela. On a déjà abordé ce thème dans une ancienne question du lundi. Dire non quand on a envie de dire non ; dire oui quand on a envie de dire oui. Le chemin de la liberté intérieure est long, son climat est assez aride mais on acquiert une richesse qui ne peut pas toujours se quantifier.

    D’où la question du lundi : Se délester, pour vous, c’est pas besoin, pas encore commencé, en cours mais c’est pas gagné, en bonne voie, terminé ?