Faire les choses du quotidien – ouvrir les volets, balayer la terrasse, étendre du linge, bien ranger la cuisine.
Aller à pied jusqu’à l’embarcadère et croiser deux voisines – bonjour, il fait beau, tout va bien.
Prendre le bateau et traverser la rade – on ne s’en lassera jamais.
Aller jusqu’à la Médiathèque – attendre l’heure de l’ouverture dans le parc tranquille, sous les arbres, près des bassins ; des oiseaux chantent.
Redescendre et aller au marché du Cours Lafayette – tapenade, olives, haricots verts, salade, herbes ; sur les étals, des figues à foison ainsi que des courges et des potimarrons brillants qu’on laisse car trop lourds ; les cloches sonnent.
Rentrer tranquillement et, dans la cour, regarder les belles-de-nuit qui commencent à faner ; en voyant comme elles tapissent le sol de leurs graines, on sait qu’elles n’ont pas d’inquiétude.

Avec la vieille dame poursuit son chemin. On est tout près des 65 exemplaires vendus et hier un article a été publié dans Var Matin.
C'est chouette tout ça : grâce à ce premier roman, on a pu en écrire un deuxième qui cherche tout aussi anonymement un éditeur, et on est en train d’écrire un troisième livre qui prend forme peu à peu.
Tout ceci dans le calme, le silence, la solitude et la lenteur.
Mais avec le soutien de vous tous. Soyez-en, encore une fois, chaleureusement remerciés.