Le ciel de l’aube présente ses couleurs favorites : rose et bleu. Comment qualifier ce rose ? Fuchsia…. trop futile ; bonbon, trop terre à terre ; rose vif, imprécis ; rose orangé, trop lourd.
Non.
Ce rose est de cette teinte-là, unique et sans nom, parce qu’il est dans le ciel bleu de l’aube qui oscille entre azur, céruléen et roi.
On pourrait dire : le rose du ciel de l’aube quand le bleu du ciel de l’aube l’entoure, les jours ensoleillés d’hiver, et que quelques nuages s’effilochent tout autour paresseusement.
Bonheur du jour - Page 956
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Du nom du rose de l’aube.
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Dans la cuisine : biscuits de guerre.
La veille, on n’a pas fini le thé : dans la théière Blue Calico, un reste de thé, très fort et très froid. Quel dommage de le jeter. Et si on faisait des biscuits de guerre ?
On y va :
Un verre de thé très fort
Un verre d’huiles (olive, colza, pépins de raisin)
Un verre de cassonade
De la cannelle
De la vanille
La petite poignée de raisins secs qui reste
Les trois abricots secs qui restent et qu’on coupe en tout petits morceaux
Bien fouetter ce mélange
Rajouter progressivement de la farine et bien travailler le mélange jusqu’à obtenir une pâte bien souple
Laisser reposer le temps d’aller chercher le pain et du poisson au marché.
Fractionner la pâte en trois ou quatre boules
L’étendre, mais pas trop
Découper. Cette fois-ci, on choisit un petit verre à liqueur rond car on n’a toujours pas retrouvé les emporte-pièces
Déposer les biscuits à cuire sur une plaque recouverte de papier sulfurisé ; en fait, il y aura trois plaques au total
Saupoudrer de cassonade
Faire cuire au four un certain temps ; on sait quand c’est cuit à la bonne odeur caractéristique qu’on reconnait toujours
Remplir plusieurs boîtes de thé vides pour ceux qu’on donnera.
Laisser les autres dans la grosse boîte en fer blanc.
En manger quelques uns au moment du café, en guise de dessert.