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Bonheur du jour - Page 952

  • Un poème d'Eluard lu par Guillaume Gallienne

    En sortant d’un lieu où la mort se vit, écouter Frédéric Lodéon et sa belle émission.
    Tout à coup, Guillaume Gallienne lit Premièrement, un poème d'Eluard.
    On écoute.
    On reconnait quelques passages : ah oui, "les guêpes fleurissent vertes", ah oui, "le collier de fenêtres", ah oui, "les barques de tes yeux"… et le fameux "la terre est bleue comme une orange".

    Au grand matin de l’absence la chute.
    Les barques de tes yeux s’égarent
    Dans la dentelle des disparitions
    Le gouffre est dévoilé aux autres de l’éteindre
    Les ombres que tu crées n’ont pas droit à la nuit

  • Passer la soirée avec Alexandra.

    Passer la soirée (et deux ou trois autres) à lire Alexandra David-Néel, passeur pour notre temps, de Joëlle Désiré-Marchand.
    Comme souvent, on lit avec près de soi d’autres livres sur Alexandra David-Néel ou d’Alexandra David-Néel elle-même, qu’on feuillette parfois pour retrouver un passage qu’on aime ; on a aussi un atlas, et on observe attentivement les cartes présentées dans le livre, sur lesquelles on suit du doigt ses trajets fabuleux.
    On aime cette femme libre et courageuse, et qui n’avait peur de rien car pour elle, tout était simple puisque désiré. Elle écrit dans une de ses nombreuses lettres à son mari :

    « Marcher sur l’asphalte des boulevards ou dans les solitudes du Tibet, ce n’est toujours que mouvoir ses jambes et poser un pied devant l’autre. Les dangers ? …. Peuh ! N’y en a-t-il pas à traverser la place de la Concorde où croisent des autos lancées en façon de bolides ? »