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aiguilles à tricoter

  • Les affaires de tricot.

    Après avoir terminé de tricoter un pull blanc pour une amie, prendre le temps de ranger les affaires de tricot.
    Ouvrir la grande malle en bois, chinée il y a si longtemps, y prendre ce qu’on avait appelé en souriant, quand on l’avait reçu en cadeau, un "rangeoir à aiguilles" (grand rectangle de tissu fleuri dans lequel des espaces permettent de glisser les aiguilles des plus petites aux plus grosses), ranger, donc, les aiguilles à tricoter : du 2 au 15, certaines en plastique, d’autres en métal, d’autres encore en bambou. Le pull blanc a été tricoté avec du 5 en bambou. Les aiguilles circulaires sont dans une boîte carrée, bien à plat. Les crochets dans une autre pochette en tissu. On en a utilisé un, du 4, pour décorer le pull blanc de quelques fleurs.
    On trie aussi les pelotes qui restent, en prenant soin de mettre les étiquettes qui permettent de les identifier. Beaucoup de blanc ; du bleu ; du rose ; du gris.
    Puis c’est au tour des catalogues qui vont sur le coin gauche de l’étagère dans le bureau : layette, enfants, femmes, hommes. On y adjoint tout ce qu’on a pu récupérer, ici ou là, de modèles de bonnets, de châles ou de chaussettes.
    Quand tout est rangé, il est presque 16H. On allume la radio, on sort les aiguilles n°15, la laine bleue, le modèle, photocopié et annoté, et on s’installe sur la radassière pour tricoter durant deux bonnes heures en écoutant Franck, Bruch, Lalo, Enesco, Debussy, Haydn, Brahms, Beethoven, Strauss, Chostakovitch.

  • Encore un trésor.

    Comme on a un projet d’atelier tricot, une jeune collègue amène le tas d’aiguilles à tricoter qu’elle a trouvé dans la maison qu’elle vient d’acheter. Dans la caisse en bois, les aiguilles sont en plastique, dans ce cas elles sont jaunes ou vertes, ou bien en métal, et alors elles sont grises. Les plus nombreuses sont les plus fines car, antan, les ouvrages étaient plutôt légers, mais ils étaient très chauds.
    C’est un autre trésor que celui-là, dans cette caisse qui ressemble à un tiroir orphelin du meuble qui l'abritait. Celui de mains à l’ouvrage, sans relâche, d’un temps où on ne restait jamais sans rien faire, jamais les bras ballants, jamais les bras croisés.
    On tentera de redonner vie à ces aiguilles.