Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

emma messana

  • Double émotion, Marche.

    Double émotion :
    Dans la revue Kairos (page 38), un compte-rendu de lecture sur Avec la vieille dame, le roman que j’ai publié en 2020 sur les aidants auprès des personnes âgées.
    Sur le blog d’Emma Messana, un compte-rendu de lecture sur Aussitôt que la vie, publié en 2022.

    Ce sont des moments forts pour moi car quand j’écris, j'essaie de toucher le cœur des gens.

    Marche : Le pas est une bonne mesure. Elle est simple. On peut y mettre sa confiance.

  • bleu-maman.


    Certains livres se lisent vite et ensuite, on a un peu de mal à se souvenir exactement de ce qu’on a lu. On tient le livre dans sa main, on regarde encore une fois la couverture, et on se dit : Bon, eh bien voilà, je l’ai lu – mais on reste sur sa soif.
    D’autres livres se lisent lentement. Très lentement. Parce que ce qui y est écrit est bien écrit et beau et qu’on a envie de rester avec ces pages. Parce que ce qui y est écrit touche au cœur et qu’il faut du temps pour passer non seulement d’une page à l’autre mais d’une ligne à l’autre.
    C’est ce qui s’est passé avec Transpositions hasardeuses, d’Emma Messana, un magnifique poème à sa mère disparue, illustré d’aquarelles tout aussi magnifiques, qui évoque ces moments terribles que les aidants connaissent hélas très bien : quand on sait que c’est la fin de la vie que celui ou celle qu’on accompagne est en train de vivre et qu’on fait du mieux qu’on peut en sachant parfaitement qu’on n’évitera pas l’inéluctable ; parce que c’est la vie ; parce qu’est la mort.
    On a lu les passages sur les mains qui se tiennent, les sommeils profonds qui à la fois réconfortent et inquiètent, les bagues qu’on finit par porter et puis à la page 47, voilà, il y a eu « bleu-maman ». Il a fallu du temps pour reprendre la lecture… et c’était bien de le terminer, ce livre doux et beau, car il a été aussi un partage avec tout ce monde des mamans et des papas disparus, et des enfants qui doivent continuer leur propre chemin.
    Merci Emma.