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l'autre george

  • Livres du matin, du sac à main, du soir

    Le matin, un grand livre relu sur les conseils de Mona Ozouf, invitée d’une émission politique sur France 5 il y a quelque temps : LTI, la langue du III° Reich, de Victor Klemperer. L’auteur y montre comment les esprits peuvent être détruits très facilement et très rapidement par la langue totalitaire.
    Dans le sac à main, L’autre George, de Mona Ozouf et Silas Marner, de George Eliot.
    Le soir, Le lambeau, de Philippe Lançon.
    Réserver à la Médiathèque le dernier roman policier d'Elizabeth George, La punition qu'elle mérite, et Venise à double tour, de Jean-Paul Kauffmann


  • Un printemps avec George Eliot : Middlemarch, et autres romans dont la liste des personnages est longue.

    Middlemarch est désormais sur son étagère, avec Le moulin sur la Floss et Silas Marner. On y ajoutera prochainement Daniel Redonda (deux volumes) et si on peut les trouver d’occasion, Adam Bede et Les scènes de la vie du clergé. Désormais, on va se plonger dans L’autre George, de Mona Ozouf qu’il faut penser à rendre prochainement à la Médiathèque, et pour changer de George Eliot, commencer le dernier roman de Yoko Ogawa, Instantanés d'ambre, et terminer Né d'aucune femme de Franck Bouysse.
    Mais revenons sur la lecture de ce Middlemarch fabuleux. On avait déjà retrouvé en grande partie, lors de la relecture du Moulin sur la Floss, la façon qu’on avait de lire du temps de l'adolescence : en se plongeant totalement dans l’œuvre, sans se rendre compte du jour qui baisse, sans plus rien entendre des bruits alentour, sans se souvenir des obligations domestiques comme penser à faire réchauffer le dîner et mettre la table avant que tout le monde ne rentre affamé. On avait aussi retrouvé cette façon de repartir en arrière pour ne rien rater car, tout à trac, un personnage nous interrogeait et on se demandait : « Mais qui c’est celui-là déjà ? », jusqu’à ce qu’on prenne l’habitude de noter le nom des personnages sur des feuilles volantes, bien souvent le dos d’enveloppes. - On se permet un aparté : ce ne fut que pour Dostoïevski, Tolstoï, Gogol, Gorki, ou Gontcharov qu’on prit la peine d’avoir un cahier de brouillon sur lequel on écrivit les noms des personnages. – Ainsi, pour Middlemarch avait-on, avant de le ranger, une foultitude de dos d’enveloppes présentant des noms et des noms et des noms, des prénoms et des prénoms, des titres, des indications de parenté, et des rajouts. Ainsi du Docteur Lydgate. On a d'abord écrit "Dr Lydgate" puis son prénom n'apparaissant qu'après, on l'a rajouté : Tertius... Ah, les prénoms et les noms des personnages de romans....