Ceux de 14, de Maurice Genevoix, a dû être prêté à quelqu’un. Que celui ou celle qui se reconnaît ait l’amabilité de se faire connaître !
En fait, en repensant à la commémoration du 11 novembre, on a eu envie de reprendre Le grand troupeau, de Giono et Ceux de 14, de Maurice Genevoix parce qu’on avait comme une intuition à propos d’un mot, « départ ».
L’incipit de Le grand troupeau : « La nuit d’avant, on avait vu le grand départ de tous les hommes. »
L’incipit de Ceux de 14 : « L’ordre de départ est tombé comme un coup de tonnerre. »
En ce jour, penser à ceux qui sont partis ainsi pour la guerre de 14-18, si jeunes ; ceux qui n’en sont pas revenus ; ceux qui en sont revenus cruellement blessés, à jamais, et dans leurs corps et dans leurs cœurs. Les a-t-on écoutés ?
maurice genevoix
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Commémoration.
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Une phrase à méditer. Maurice Genevoix.
Parce que Maurice Genevoix va entrer le 11 novembre au Panthéon, des articles lui sont consacrés ces derniers temps.
« Tout homme est solidaire. Il est ainsi comptable de ce qu’il est en mesure de transmettre. Et il l’est dans la mesure même de ce qu’il a personnellement reçu. »
Extrait de La mort de près, récit dans lequel Maurice Genevoix raconte à nouveau cette guerre de 14/18 au cours de laquelle il fut cruellement blessé.
On retrouve dans cet extrait des notions dont on parlait justement il y a quelques jours avec une ancienne élève : la solidarité, la transmission, le fait de donner et de recevoir.