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jean giono

  • Commémoration.

    Ceux de 14, de Maurice Genevoix, a dû être prêté à quelqu’un. Que celui ou celle qui se reconnaît ait l’amabilité de se faire connaître !

    En fait, en repensant à la commémoration du 11 novembre, on a eu envie de reprendre Le grand troupeau, de Giono et Ceux de 14, de Maurice Genevoix parce qu’on avait comme une intuition à propos d’un mot, « départ ».

    L’incipit de Le grand troupeau : « La nuit d’avant, on avait vu le grand départ de tous les hommes. »
    L’incipit de Ceux de 14 : « L’ordre de départ est tombé comme un coup de tonnerre. »

    En ce jour, penser à ceux qui sont partis ainsi pour la guerre de 14-18, si jeunes ; ceux qui n’en sont pas revenus ; ceux qui en sont revenus cruellement blessés, à jamais, et dans leurs corps et dans leurs cœurs. Les a-t-on écoutés ?

  • La question du lundi. Routo.


    On est en train de lire avec un immense plaisir Ma transhumance, Carnets de routo, d’Antoine de Baeque. Il s’agit d’un carnet de marche : l’auteur a refait la routo, la route de la transhumance d’Arles à Vinabio, marchant parfois ou avec les troupeaux et leurs bergers. Mais marchant. En exergue, une phrase de Giono, abondamment cité dans l’ouvrage : « Ne cherche pas, va ; va devant toi, marche, tout ça c’est sur la route » (1). Plus de 400 km.
    On en parlait dimanche autour d’une table amie et la conversation a tourné autour de la marche. Il y avait là de grands randonneurs qui feraient le routo sans difficulté ; des marcheurs accomplis mais qui désormais évitent les fortes dénivellations et préfèrent les petites balades. Et de ces nouveaux marcheurs qui ont appris durant le confinement à aller chercher le pain à pied, par exemple, parce que cela les faisait sortir, puis qui ont fait le tour de leur quartier. Un petit tour, deux petits tours, et maintenant souvent des petits tours, de plus en plus de grands tours.

    D’où la question du lundi : depuis le confinement, habitués de la marche ou pas, marchez-vous plus qu’avant ?



    (1) Jean Giono, L’eau vive, Gallimard, 1943, in Antoine de Baeque, Ma transhumance, Carnets de routo, Arthaud, 2019.