Aller au camion chercher les pommes descendues directement des Alpes
Bien positionner le fauteuil sous le lampadaire pour pouvoir continuer à tricoter en fin d’après-midi car la clarté du jour a bien baissé maintenant
Ressortir le mixeur pour préparer la soupe
Remettre une veste le matin pour sortir sur la terrasse admirer le ciel étoilé
Ranger les robes d’été, lavées, repassées, bien pliées en leur disant merci et à l’année prochaine et les chapeaux de soleil aussi
A propos de chapeau, se rappeler qu’il faudra en racheter un pour remplacer celui qui, après plusieurs décennies d’usage, a décidé de ne plus s’opposer à la moindre goutte et n’a plus de chapeau de pluie que le nom
Renouveler les feuilles de laurier et les petits blocs de cèdre dans les deux tiroirs des pulls et vestes en laine après avoir bien secoué les vêtements avant de les replier en leur disant à très vite
Bonheur du jour
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Habitudes du début de l’automne
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Splendeurs
de l’amaryllis blanc totalement épanoui. Tellement grand et haut que sa tige ploie et qu’il est préférable, pour ne pas que la fleur s’abîme, de la couper et de la mettre dans un vase qui restera aussi sur la table de la terrasse : l’amaryllis aimait bien être entouré du cyclamen, être à l’ombre de la vigne vierge et ainsi recevoir en passant de fugaces visites d’abeilles.
des pommes rouges, jaunes, et bronze (celles-ci sont les belles canadas, incomparables pour les tartes) installées dans le compotier en verre et près desquelles, en s’installant pour tricoter, on est enveloppé d’un doux parfum qui doit être celui des vergers.
de la mer aux teintes d’émeraude et de malachite et du ciel qui a préféré le bleu du saphir. Tous deux sont agités par le grand vent. Ainsi, les écumes blanches des vaguelettes font face en souriant aux petits moutons tout blanc.