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  • Chanter est un bonheur (bis).

    Celle-là aussi :

    A la claire fontaine, m'en allant promener,
    J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baigné.
    Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

    Sous les feuilles d'un chêne, je me suis fait sécher.
    Sur la plus haute branche le rossignol chantait
    Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

    Chante, rossignol, chante, toi qui as le coeur gai,
    Tu as le cœur à rire, moi, je l'ai à pleurer.
    Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

    J'ai perdu mon amie, sans l'avoir mérité,
    Pour un bouquet de roses que je lui refusai.
    Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

    Je voudrais que la rose fût encore à planter
    Et que ma douce amie fût encore à m'aimer.
    Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

  • Chanter est un bonheur.

    En marchant dans la rue, en conduisant, en ouvrant la porte, en préparant le repas, en pliant le linge, en vivant, chanter. Chanter est un bonheur. Et même si un soir, il faut verser quelques larmes, il reste toujours ce chant qui ne laisse pas esseulé et qui rend libre.

    L'eau Vive

    Ma petite est comme l'eau, elle est comme l'eau vive
    Elle court comme un ruisseau, que les enfants poursuivent
    Courez, courez vite si vous le pouvez
    Jamais, jamais vous ne la rattraperez

    Lorsque chantent les pipeaux, lorsque danse l'eau vive
    Elle mène les troupeaux, au pays des olives
    Venez, venez, mes chevreaux, mes agnelets
    Dans le laurier, le thym et le serpolet

    Un jour que, sous les roseaux, sommeillait mon eau vive
    Vinrent les gars du hameau pour l'emmener captive
    Fermez, fermez votre cage à double clé
    Entre vos doigts, l'eau vive s'envolera

    Comme les petits bateaux, emportes par l'eau vive
    Dans ses yeux les jouvenceaux voguent à la derive
    Voguez, voguez demain vous accosterez
    L'eau vive n'est pas encore à marier

    Pourtant un matin nouveau à l'aube, mon eau vive
    Viendra battre son trousseau, aux cailloux de la rive
    Pleurez, pleurez, si je demeure esseulé
    Le ruisselet, au large, s'en est allé.