Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La question du lundi : premier livre de poche.

    Au cours d’une visite, quelqu’un qui n’était pas venu dans la région depuis longtemps et ne connaissait pas la nouvelle maison, s’exclame au cours de sa visite : « Il y a quand même beaucoup moins de livres qu’avant ! ». On explique qu’on a simplifié aussi la bibliothèque et qu’on n’a gardé que ce qui comptait. « Comme celui-ci », reprend-elle en pointant du doigt le Journal d’Anne Frank posé de face. On explique qu’il fut, aussi, le premier livre de poche qu’on a lu, tout enfant. La couverture, bleu ciel, reproduit la page d’un cahier à petits carreaux. Anne Frank est en photo devant ce qu’on suppose être son journal, les bras pliés, les mains bien à plat. Elle sourit.

    On a donc eu envie de poser cette question aux chers lecteurs de ce blog : et vous, quel est le premier livre de poche que vous avez lu ?

  • Moisson.

    Réparer, au lieu de la jeter, une souris mécanique retrouvée en rangeant un cellier. Quand elle se remet de nouveau à marcher, on applaudit comme quand on était enfants. On la garde pour pouvoir jouer encore.
    Cueillir des mûres pas loin de la Corniche. En manger goulûment quelques-unes mais en ramener aussi pour le dessert. On les mélange à des abricots et à une pêche blanche.
    Se plonger dans Archives du Nord, de Marguerite Yourcenar, mais en sortir aussi pour regarder les tableaux qu’elle décrit, pour situer sur une carte les villes ou les régions dont elle parle, pour réviser ce qu’on a oublié sur une période historique.
    Admirer l’ipomée qui se déploie à vive allure. On la verra peut-être bientôt de la rue.
    Avant d’arriver à la plage, s’arrêter devant le bassin du Parc pour guetter les grenouilles et décider de leur apporter du pain quand on reviendra demain.
    Beurrer les tartines de quelqu’un.
    Ecouter Kiri Te Kanawa chanter Léonard Bernstein et en avoir des frissons, surtout quand c’est la chanson de West Side Story, Maria.
    Chez une amie, se régaler d'une tarte aux figues maison.