Le matin, la correspondance de Flannery O’Connor. « J’ai maintenant vingt et un canards bruns, aux ailes striées de bleu. Où qu’ils aillent, ils marchent en file indienne. » (20 septembre 1951, page 958). On poursuivra ensuite avec ses essais, ses nouvelles, ses romans.
Le midi, à la maison, on a repris l’habitude de tricoter plutôt que de lire. Mais dans le sac à dos, La forme du monde, de Belinda Cannone, un essai sur la marche en montagne. De magnifiques pages, vraiment. « Face au temps long, le sentiment vif de notre impermanence. La montagne et le cosmos sont les deux « lieux » dont le spectacle me fait éprouver le sentiment de la durée. » (page 39).
Le soir, Buveurs de vent, de Franck Bouysse. Impressionnant.
Empruntés à la médiathèque Chalucet :
Flannery O’Connor, Œuvres complètes, Quarto Gallimard.
Belinda Cannone, La forme du monde, Ed. Arthaud, Collection Versant intime, 2019.
Emprunté à la médiathèque de Sanary sur Mer :
Franck Bouysse, Buveurs de vent, Albin Michel, 2020.
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Moisson.
Apprendre à crocheter des chaussettes pour le yoga.
Avoir des amis autour de soi pour le café, dimanche. On partage une tarte aux pêches façon Cyril Lignac.
Donner de nombreuses boutures de crassulacées à une amie qui repart avec une cagette pleine.
Ecouter le médecin dire « mais c’est très bien tout ça » après avoir consulté tous les résultats d’analyse qui s’étalent sur son bureau.
Marcher tous les jours.
Ecrire tous les jours.
Lire tous les jours les commentaires sur le blog. C’est vraiment un cadeau magnifique.