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  • Moisson du 8 juillet 2021.

    Pour rendre hommage à Axel Kahn, marcher.

    Prendre le temps d’écouter quelqu’un et lui dire, encore une fois, qu’il faut parfois accepter les choses comme elles sont, surtout quand on ne peut rien y changer, hélas. La vie est bien souvent injuste, c’est vrai. Il faut parfois se contenter d’éclairer son propre chemin uniquement de la lumière de son cœur, laissant les cœurs de pierre, ternes et gris, là où ils sont.

    Admirer les bougainvillées en pleine floraison. Et les lauriers-rose, aussi, si magnifiques. Rouges, roses, blancs. Et les ipomées aux si jolies corolles bleues. Et les plumbagos. Ils sont bleu ciel. Et donc, le ciel.

    Faire un gâteau au chocolat pour un gourmand.

  • Livres du matin / du sac à main / du soir.


    Le matin, Le monde d’Ulysse, de Moses Finley. Un livre d’histoire sur la Grèce antique durant la période où l’Illiade et l’Odyssée ont été écrites. C’est un livre de format poche, édité dans la collection Points Sciences Humaines. Lu, relu, annoté déjà il y a tant d’années. Homère et les Grecs, Aèdes et héros, Richesse et travail, Domaine famille et communauté, Mœurs et valeurs. Quel plaisir de se replonger dans ce livre !

    Dans le sac à main/sac à dos/sac de plage, et en début d’après-midi, l’Odyssée. Lecture chant par chant dans les traductions de Leconte de l’Isle, Bérard, Jaccottet, Lascoux. Les livres vont et viennent : dans le sac un matin, sur la table le lendemain.

    Le soir, Vie de poète, de Robert Walser qu’on voulait lire depuis longtemps. Là encore, une belle découverte. Une prose très poétique, un ensemble de textes courts, comme des petites nouvelles sans doute assez autobiographiques. Un grand marcheur, cet écrivain : « Je me rappelle quelque chose de mouillé, de brumeux, de frisquet : ce sera le petit matin qui m’humectait de toute son humidité ; et juste après, quelque chose de brûlant, de blanc et de vert : c’était l’heure de midi avec la poussière de la route et la lumière du soleil, sèche, claire, aveuglante sur les vertes prairies. » (Robert Walser, Vie de poète, Editions Zoé, 2006, p. 6).