Après Valensole, se promener tranquillement dans les champs de lavande moissonnés depuis fin juillet. Le parfum de la lavande embaume encore et il reste quelques brins de ci de là que les abeilles butinent. Les montagnes tout autour, elles sont loin, ne limitent en rien cet horizon prodigieux. C'est lui qu'on admire aujourd'hui.
A Puimoisson, faire la réserve de fleurs de lavande et de miel.
A Saint-Jurs, pieds nus dans l’herbe, déjeuner à l'épicerie bar restaurant Com’à la maison près d’un gros marronnier éclairé de ses bogues encore jaunes qui piqueront bien fort à l’automne.
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Trésors.
En ce moment, les massifs dans la colline sont fermés. Il faut donc aller chez J. cueillir du thym et du romarin et chez B. de la marjolaine et du laurier car les réserves dans la cuisine sont épuisées.
Sur le chemin du retour, regarder un long moment le Mai aux belles nuances de verts mêlés de bleus et d’ocre ; à son sommet, la petite chapelle est posée depuis presque toujours. C’est beau. Le cœur tressaille de joie.
On en connait presque tous les chemins. Comme ceux de la forêt des Maures dont certains ont désormais disparu, hélas.
Ils sont là, les trésors : la terre, les collines, les arbres, les plantes, les animaux et au-dessus d’eux le ciel bleu, et le vent, et le soleil, et l’été. Il n’y a pas de coffre-fort pour cela.