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  • Club de lecture, Epices


    Club de lecture : Une rencontre avec les membres du Club de Lecture de la Médiathèque de Sanary a eu lieu vendredi 11. Un moment convivial au cours duquel les échanges ont été très riches autour de Ma vie était un fusil chargé et Aussitôt que la vie. Beaucoup de questions aussi et, ce qui fait toujours plaisir, des compliments… Me voici prête à rencontrer d’autres Clubs de lecture ! A bon entendeur, salut !

    Epices : Se préparer pour les jours plus sombres et plus froids en faisant la liste des épices à se procurer afin de ne pas risquer d’être en panne au moment où il faudrait préparer des biscuits, un cake, de la compote de pommes ou des pommes au four : cannelle de Ceylan (moulue et en bâtons), cardamone (moulue et en grains), clous de girofle (entiers car ils serviront beaucoup pour faire des pommes d’ambre et, pour les cakes, comme il n’en faut jamais beaucoup, on les pilera), vanille (moulue et en gousse), badiane (moulue et en étoiles, les étoiles entières seront utilisées surtout pour la compote de pommes et la tisane), gingembre (moulu, c’est plus simple).

  • Des mots qui aident à vivre.


    Des mots qui aident à vivre, c’est le titre d’un livre du si regretté Charles Juliet qui aimait, lui aussi, recopier des phrases qui devenaient ainsi des citations.
    Lire dans le journal ces mots d’un poème de Guillaume Apollinaire,

    « Jamais les crépuscules ne vaincront les aurores »
    fait du bien, tout comme le souvenir qui se ravive de connaître ces mots-là, tout comme la possibilité d’aller chercher dans le rayon poésie « Le Guetteur mélancolique », livre lu, relu, jauni par le temps, annoté, tout comme de l’ouvrir presque tout de suite à la bonne page.
    Oui, la poésie aide à vivre. Les mots aident à vivre. Ils sont de toute éternité.

    Voici tout le poème (1) :
    Jamais les crépuscules ne vaincront les aurores
    Etonnons-nous des soirs mais vivons les matins
    Méprisons l’immuable comme la pierre ou l’or
    Sources qui tariront Que je trempe mes mains
    En l’onde heureuse




    (1) Apollinaire, Le Guetteur mélancolique, NRF Poésie/Gallimard, 1970, p. 33