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  • Toujours tout redécouvrir, impérissable.


    Toujours tout redécouvrir : Partir marcher vers Notre Dame du Mai en partant de la Guardiole et faire ce chemin arpenté si souvent depuis des années comme si c’était la première fois : découvrir la mer en contrebas de la falaise, entre les pins, et s’en émerveiller ; suivre les sentiers bordés de lentisques, de chênes-lièges ou d’oliviers et aimer savoir qu’après une petite montée ou un léger virage il y aura un nouveau paysage à découvrir ; regarder au loin l’île des Embiez et se promettre d’y retourner bientôt ; écouter les oiseaux piailler sans chercher à les surprendre pour ne pas risquer de leur faire peur ; regarder un gros rocher, celui qu’on a souvent vu en retrait de la sente, et se raconter encore comment il a pu arriver là.

    Impérissable : Parler avec quelqu’un qui a gros cœur de ce qu’il n’est pas forcément utile de prendre sa revanche parce que ce n’est pas cela qui console. Il y a des revanches, oui. Elles arrivent un jour ou l’autre, portées par des valeurs qu’il faut garder précieusement en soi même si ce long temps semble une jachère inutile. Mais ce n’est pas facile, c’est vrai.

  • A la médiathèque du Clos Saint Louis.


    Entourée de plusieurs lecteurs et lectrices, j’ai répondu à toutes les questions qu’on m’a posées à propos de mes livres, Journal d’une seconde vie , Avec la vieille dame, Nous, Aussitôt que la vie et Ma vie était un fusil chargé. C’était vraiment chouette de voir mes livres posés sur la table ou sur des genoux, d’écouter celles qui se sont exprimées en lisant les notes qu’elles ont prises au fur et à mesure de leur lecture.
    Les échanges ont été très riches et pleins d’empathie.
    Echanger avec ses lecteurs, c’est vraiment une grande chance. J’ai reçu beaucoup de compliments, ce qui m’a fait chaud au cœur.
    C’est important pour moi de les entendre dire ce qu’ils ont aimé, de les écouter poser des questions, de donner leur opinion sur un thème particulier (nous avons longuement parlé du pardon, thème qui est abordé dans Ma vie était un fusil chargé), ou de ne rien dire mais seulement écouter et regarder. Le fait qu’aucune des personnes présentes n’ait été indifférente à ce que j’ai écrit m’a fait du bien et j’ai aimé que les uns ou les autres parlent aussi d’eux-mêmes.
    Que ce soit dans l’écriture ou dans la vie de tous les jours, l’attention à l’autre est une priorité pour moi : quand j’écris, je me demande aussi si mes mots pourront être non seulement compris mais partagés ; quand je marche dans la rue, je souris à ceux que je croise. C’est la même démarche.
    Merci donc à ces personnes rencontrées samedi matin pour l’intérêt porté à mon travail, avec une mention spéciale pour l’organisatrice de ce café lecture, Christine, la bibliothécaire de la médiathèque du Clos Saint Louis, qui est aux petits soins pour ses lecteurs et lectrices, ainsi qu’à son collègue Lionel.